« C'est une mission difficile, qui nécessite une coordination et une planification », selon les mots du colonel Ahmed Himmiche, le chef des observateurs. Mais depuis trois jours, force est de constater que ni l'une ni l'autre ne sont de mise.
Ce mardi, aucun accord n'a pu être trouvé avec le gouvernement syrien pour permettre à l'équipe onusienne de circuler dans tout le pays. Si ce n'est pas le cas d'ici la fin de la semaine, a indiqué un diplomate, « nous ne passerons pas à l'étape suivante », c'est-à-dire autoriser la mission complète à se déployer.
Mardi, si des observateurs ont pu se rendre à Deraa, le berceau de la contestation, ce n'est qu'accompagnés d'une solide escorte. Or, comme l'affirme Human Rights Watch, à terme, les observateurs doivent pouvoir circuler dans tout le pays sans avertir à l'avance les autorités, ce qui serait déjà un début pour garantir la sécurité des témoins qui leur parlent.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, compte utiliser des avions et des hélicoptères prêtés par l'Union européenne pour les déplacements de la mission. Réaction de la Syrie : nous mettrons à disposition nos propres hélicoptères.
Ban Ki-moon a aussi indiqué mardi que les 250 observateurs prévus ne seraient pas suffisants pour couvrir tout le pays. « Rien ne justifie un renforcement des effectifs », a rétorqué Damas. C'est ce qu'on appelle un dialogue de sourds.
RFI
Ce mardi, aucun accord n'a pu être trouvé avec le gouvernement syrien pour permettre à l'équipe onusienne de circuler dans tout le pays. Si ce n'est pas le cas d'ici la fin de la semaine, a indiqué un diplomate, « nous ne passerons pas à l'étape suivante », c'est-à-dire autoriser la mission complète à se déployer.
Mardi, si des observateurs ont pu se rendre à Deraa, le berceau de la contestation, ce n'est qu'accompagnés d'une solide escorte. Or, comme l'affirme Human Rights Watch, à terme, les observateurs doivent pouvoir circuler dans tout le pays sans avertir à l'avance les autorités, ce qui serait déjà un début pour garantir la sécurité des témoins qui leur parlent.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, compte utiliser des avions et des hélicoptères prêtés par l'Union européenne pour les déplacements de la mission. Réaction de la Syrie : nous mettrons à disposition nos propres hélicoptères.
Ban Ki-moon a aussi indiqué mardi que les 250 observateurs prévus ne seraient pas suffisants pour couvrir tout le pays. « Rien ne justifie un renforcement des effectifs », a rétorqué Damas. C'est ce qu'on appelle un dialogue de sourds.
RFI