Le vote a presque été une formalité : les quinze membres du Conseil de sécurité ont tous levé la main à l'appel de Ban Ki-moon. Le secrétaire général de l'ONU qui venait également d'annoncer la tenue de la conférence de Genève 2 à la mi-novembre.
Cette première résolution sur la Syrie porte donc sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. John Kerry, qui s'est exprimé le premier après le vote, a prévenu « qu'il y aurait des conséquences » pour le pouvoir syrien s'il ne respectait pas ses engagements de désarmement chimique.
Mais le ministre russe des Affaires étrangères a aussitôt rappelé que le texte n'entrait pas sous le chapitre VII de la charte des Nations unies qui prévoit un éventuel recours à la force en cas de non respect de la résolution.
Sergueï Lavrov a précisé que tout manquement « devra être examiné ». « Le Conseil de sécurité mérite enfin son nom », a commenté le ministre de la diplomatie française, Laurent Fabius, dans son allocution tandis que son homologue britannique pondérait à la sortie du Conseil : « Ce vote commence à restaurer la crédibilité de notre institution ».
Source : Rfi.fr