L’objectif du groupe Etat islamique est de montrer qu’il est capable de frapper au cœur du principal bastion du régime syrien, qui, de surcroit, abrite le quartier général des forces russes opérationnelles en Syrie. D’ailleurs, le choix de Jableh et de Tartous n’est pas fortuit : la base aérienne de Hmeimim, d’où décollent les avions russes engagés sur le théâtre syrien, se trouve à dix kilomètres seulement au nord de Jableh, et la seule base navale de la marine russe en Méditerranée est située dans la ville portuaire de Tartous, plus au Sud.
Dans le communiqué revendiquant les attaques, l’EI annonce avoir frappé « des rassemblements d'Alaouites ». Cela est inexact, car Jableh et Tartous sont deux villes à majorité sunnite, bien que situées au cœur du bastion historique des Alaouites. De toute façon, le nombre de réfugiés installés à Lattaquié s’élève aujourd’hui à 1,6 million, presque autant que la population locale. La majorité est composée de sunnites qui ont fui Alep, Idleb et Raqqa, pour se réfugier dans cette région.
Les autorités syriennes inquiètes
Ces attentats constituent une grave brèche sécuritaire qui inquiète les autorités syriennes et c’est pour cela que le ministre de l’Intérieur, Mohammad al-Chaar, s’est empressé de se rendre sur les lieux des attentats. Ce sunnite, originaire de Lattaquié, a annoncé la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les circonstances des attentats.
L’organisation de sept attaques simultanées, dans deux villes distantes de 60 kilomètres, exige, en effet, une logistique très importante : le recrutement des kamikazes, leur entrainement, leur transport sur les lieux des attentats et, bien entendu, la préparation des voitures piégées et des ceintures d’explosif. Le groupe EI a montré là une grande capacité opérationnelle dans cette région méditerranéenne où ce groupe ne s’était jamais manifesté auparavant.
Source: Rfi.fr
Dans le communiqué revendiquant les attaques, l’EI annonce avoir frappé « des rassemblements d'Alaouites ». Cela est inexact, car Jableh et Tartous sont deux villes à majorité sunnite, bien que situées au cœur du bastion historique des Alaouites. De toute façon, le nombre de réfugiés installés à Lattaquié s’élève aujourd’hui à 1,6 million, presque autant que la population locale. La majorité est composée de sunnites qui ont fui Alep, Idleb et Raqqa, pour se réfugier dans cette région.
Les autorités syriennes inquiètes
Ces attentats constituent une grave brèche sécuritaire qui inquiète les autorités syriennes et c’est pour cela que le ministre de l’Intérieur, Mohammad al-Chaar, s’est empressé de se rendre sur les lieux des attentats. Ce sunnite, originaire de Lattaquié, a annoncé la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les circonstances des attentats.
L’organisation de sept attaques simultanées, dans deux villes distantes de 60 kilomètres, exige, en effet, une logistique très importante : le recrutement des kamikazes, leur entrainement, leur transport sur les lieux des attentats et, bien entendu, la préparation des voitures piégées et des ceintures d’explosif. Le groupe EI a montré là une grande capacité opérationnelle dans cette région méditerranéenne où ce groupe ne s’était jamais manifesté auparavant.
Source: Rfi.fr