Comme à son habitude, l'opposition montre une vidéo qui aurait été prise dans les quartiers de Karm el-Zeitoun et d'al-Adawiyé, dans la ville de Homs.
Les corps ensanglantés seraient ceux de 26 enfants et de 21 femmes qui auraient été égorgés ou poignardés par des partisans du régime. L'opposition appelle à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour sanctionner ce massacre.
En réponse, le régime dénonce - lui aussi comme à son habitude - une mise en scène destinée aux médias internationaux. La télévision d'Etat accuse des groupes terroristes, c'est-à-dire en clair l'opposition, d'avoir enlevé et exécuté des habitants de Homs avant de les filmer pour susciter des réactions internationales contre le régime.
La guerre de l'information bat son plein. La violence aussi. Et un an après le déclenchement de l'insurrection, rien ne paraît pour le moment de nature à permettre une sortie de crise négociée. C'était pourtant l'objet ce week-end de la mission de l'envoyé spécial de l'ONU, Kofi Annan. A Damas, il a rencontré deux fois le président Bachar el-Assad pour lui demander un cessez-le-feu, un accès humanitaire et surtout l'ouverture d'un dialogue politique. En vain.
La Syrie sera au coeur cette semaine d'une intense activité diplomatique, à commencer par une réunion du Conseil de sécurité cet après-midi à New York.
RFI
Les corps ensanglantés seraient ceux de 26 enfants et de 21 femmes qui auraient été égorgés ou poignardés par des partisans du régime. L'opposition appelle à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour sanctionner ce massacre.
En réponse, le régime dénonce - lui aussi comme à son habitude - une mise en scène destinée aux médias internationaux. La télévision d'Etat accuse des groupes terroristes, c'est-à-dire en clair l'opposition, d'avoir enlevé et exécuté des habitants de Homs avant de les filmer pour susciter des réactions internationales contre le régime.
La guerre de l'information bat son plein. La violence aussi. Et un an après le déclenchement de l'insurrection, rien ne paraît pour le moment de nature à permettre une sortie de crise négociée. C'était pourtant l'objet ce week-end de la mission de l'envoyé spécial de l'ONU, Kofi Annan. A Damas, il a rencontré deux fois le président Bachar el-Assad pour lui demander un cessez-le-feu, un accès humanitaire et surtout l'ouverture d'un dialogue politique. En vain.
RFI