Toutes ces violences interviennent au lendemain du dépôt officiel de la candidature de Bachar el-Assad pour un mandat présidentiel de sept ans. Le président syrien a annoncé la date des prochaines élections présidentielles pour le 3 juin prochain. Pour l'opposition c'est une tragique mascarade. En raison de la guerre, au mieux (les chiffres sont discutables), seul un Syrien sur trois pourrait voter s’il le voulait, ce qui est loin d’être le cas. Dix candidats ont annoncé leur intention de se présenter, mais cela ne fait aucun mystère qu'ils s'agit bien là d'alliés du régime. Leur rôle étant uniquement de tenter de légitimer une élection surréaliste.
C'est ce qui pourrait expliquer qu'une voiture piégée ait explosé à Homs dans un quartier alaouite, autrement dit de même appartenance religieuse que le clan des Assad. Le véhicule était garé à proximité d'un rond-point très fréquenté aux heures de pointe dans le quartier de Zahra. Dix minutes plus tard, au même endroit, un autre obus fait un carnage parmi les gens qui venaient au secours des victimes.
A Damas en revanche, quatre obus se sont écrasés sur un institut d'études religieuses. Une quinzaine d'adolescents ont péri et l'on compte au moins une centaine de blessés.
Source : Rfi.fr