Thierno Alassane Sall, leader du mouvement La République des Valeurs, est actuellement à Tambacounda pour apporter son soutien à Bougane Guèye Dani, leader du mouvement Geum Sa Bopp, qui doit être jugé pour "refus d’obtempérer". Face à la presse, TAS a dénoncé « une volonté évidente d’imposer une forme de dictature », en critiquant notamment le caractère « huis clos » du procès de son camarade.
« Depuis presque 1988, j'assiste à des procès politiques. Vous, les journalistes, êtes des témoins oculaires de ce qui se passe ici. Toute la ville de Tambacounda est barricadée sur un kilomètre à la ronde », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que les promesses de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, qui avaient assuré à la population que le pays allait changer, semblent éloignées des réalités actuelles. « Ils avaient promis une nouvelle forme de justice, où la population n'aurait plus à se plaindre. Mais ce que nous constatons aujourd'hui, c'est un procès à huis clos, semblable à ceux que l'on voit dans d'autres pays d'Afrique, et non au Sénégal », a-t-il poursuivi.
Pour Sall, rien dans la charte du Sénégal n'interdit à un citoyen de circuler librement. « Je demande à ceux qui pensent qu’il y a un changement dans ce pays de ne pas se tromper. La vérité est que je suis ici par curiosité pour voir ce qui a changé. Il y a un procès à huis clos, une pratique qui n’existe que dans des pays où règne la dictature. Bougane a été notifié qu'il ne pouvait pas accéder à cette ville à 13 km. Je ne vois pas ce qui, dans la charte du Sénégal, donne à la police ou à la gendarmerie le droit d'empêcher un citoyen d'y accéder simplement parce que le président de la République s’y trouve », a-t-il affirmé.
Thierno Alassane Sall a rappelé le discours du président de la République, prônant la paix avant le début de la campagne.
« Des individus qui ont incendié le siège d’un parti politique sont appelés à comparaître, mais refusent de répondre. Parallèlement, on s'en prend à quelqu'un qui n'a ni brûlé ni commis d'autres actes répréhensibles, si ce n'est d'accomplir son devoir de citoyen. La Constitution garantit des droits inaliénables à chaque individu. Chacun a le droit de circuler librement et de vaquer à ses occupations. Je maintiens qu'il existe une volonté manifeste d'imposer une forme de dictature, avec l'idée que nous allons agir à notre guise », a-t-il conclu avec fermeté.
« Depuis presque 1988, j'assiste à des procès politiques. Vous, les journalistes, êtes des témoins oculaires de ce qui se passe ici. Toute la ville de Tambacounda est barricadée sur un kilomètre à la ronde », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que les promesses de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, qui avaient assuré à la population que le pays allait changer, semblent éloignées des réalités actuelles. « Ils avaient promis une nouvelle forme de justice, où la population n'aurait plus à se plaindre. Mais ce que nous constatons aujourd'hui, c'est un procès à huis clos, semblable à ceux que l'on voit dans d'autres pays d'Afrique, et non au Sénégal », a-t-il poursuivi.
Pour Sall, rien dans la charte du Sénégal n'interdit à un citoyen de circuler librement. « Je demande à ceux qui pensent qu’il y a un changement dans ce pays de ne pas se tromper. La vérité est que je suis ici par curiosité pour voir ce qui a changé. Il y a un procès à huis clos, une pratique qui n’existe que dans des pays où règne la dictature. Bougane a été notifié qu'il ne pouvait pas accéder à cette ville à 13 km. Je ne vois pas ce qui, dans la charte du Sénégal, donne à la police ou à la gendarmerie le droit d'empêcher un citoyen d'y accéder simplement parce que le président de la République s’y trouve », a-t-il affirmé.
Thierno Alassane Sall a rappelé le discours du président de la République, prônant la paix avant le début de la campagne.
« Des individus qui ont incendié le siège d’un parti politique sont appelés à comparaître, mais refusent de répondre. Parallèlement, on s'en prend à quelqu'un qui n'a ni brûlé ni commis d'autres actes répréhensibles, si ce n'est d'accomplir son devoir de citoyen. La Constitution garantit des droits inaliénables à chaque individu. Chacun a le droit de circuler librement et de vaquer à ses occupations. Je maintiens qu'il existe une volonté manifeste d'imposer une forme de dictature, avec l'idée que nous allons agir à notre guise », a-t-il conclu avec fermeté.
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