Le colonel Théoneste Bagosora. (Photo : TPIR / UNICTR)
Dans l'histoire du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda), Théoneste Bagosora figurait, à ce jour, comme le principal accusé. Arrêté au Cameroun en 1996, transféré l'année suivante à la prison d'Arusha, l'ex-officier des forces armées rwandaises est apparu au fil des ans aux yeux des enquêteurs comme le colonel de « l'apocalypse », le grand ordonnateur du génocide pensé dès 1990, selon l'accusation, alors que les hommes de Paul Kagamé frappaient aux portes du Rwanda.
L'ancienne procureure, Carla Del Ponte, s'était lancée comme défi d'apporter la preuve de la planification. Ainsi, trois autres officiers rwandais sont jugés dans ce procès qui s'est étiré en longueur. L'actuel procureur, Hassan Bubacar Jallow, avait du reste requis la prison à vie pour chacun d'entre eux.
Théoneste Bagosora, cousin d'Agathe Habyarimana, l'épouse du président rwandais assassiné, étaitt également considéré par l'accusation comme l'un des principaux suspects de l'attentat du 6 avril 1994.
Mais au-delà de la planification et de l'organisation du génocide, en devenant l'homme fort du gouvernement intérimaire, l'officier aurait joué, avec ses acolytes, un rôle central dans le déroulement des massacres. Les quatre hommes avaient plaidé non coupables.
Source RFI
L'ancienne procureure, Carla Del Ponte, s'était lancée comme défi d'apporter la preuve de la planification. Ainsi, trois autres officiers rwandais sont jugés dans ce procès qui s'est étiré en longueur. L'actuel procureur, Hassan Bubacar Jallow, avait du reste requis la prison à vie pour chacun d'entre eux.
Théoneste Bagosora, cousin d'Agathe Habyarimana, l'épouse du président rwandais assassiné, étaitt également considéré par l'accusation comme l'un des principaux suspects de l'attentat du 6 avril 1994.
Mais au-delà de la planification et de l'organisation du génocide, en devenant l'homme fort du gouvernement intérimaire, l'officier aurait joué, avec ses acolytes, un rôle central dans le déroulement des massacres. Les quatre hommes avaient plaidé non coupables.
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