Plusieurs questions ont été évoquées par les acteurs au cours de ce CDD présidé par le préfet du département. Les prévisions font état de 220.000 moutons attendues dans toute la région de Thiès, le département éponyme à lui seul devant recevoir 100.000 têtes avec des attractions prévues au niveau de certains foirails dont Séwékhaye, au Croisement Ngoundiane, le plus important point de débarquement de moutons en provenance de toute la sous-région, et Touba-Toul, derrière Khombole. Rien qu’au niveau de Séwékhaye, d’après le chef du service régional de l’Elevage, 37.000 moutons sont déjà sur place.
À Touba-Toul, le maire Daouda Tine rassure que, dès samedi dernier, plus de 30.000 têtes étaient déjà enregistrées sur place. Ce qui veut dire que plus de 60 % des besoins du département sont déjà couverts à la grande satisfaction des ménages. Les acteurs du secteur n’ont toutefois pas manqué de soulever certaines difficultés liées au séjour des éleveurs venus des quatre coins du pays et de la sous-région, à l’insécurité, un seul gendarme officiant au niveau du foirail hebdomadaire de Touba-Toul, l’accès à l’eau potable et en quantité suffisante, au problème d’hygiène et de propreté en cette période hivernale. Sans oublier la nécessité de doter la ville de Thiès d’un foirail digne de ce nom.
En marge de la réunion, certains acteurs du milieu ont déploré l’inefficacité du ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aly Saleh, qui, selon eux, « n’est pas à la hauteur de la mission ». Cela dit, bien que les moutons soient déjà là et que les craintes relatives à un approvisionnement correct du marché soient apaisées, la cité du Rail baigne dans une ambiance morose en cette veille de fête de l’Aïd El Kabîr.
En effet, beaucoup de responsables de famille se disent sidérés par la cherté des prix sur le marché du bétail. Marié à deux épouses et père de plusieurs enfants, Malick Faye, un habitant du quartier Hersent, dit assister à une véritable inflation des prix. Lesquels seraient très élevés par rapport au pouvoir d’achat des acheteurs. Il évoque le contexte actuel qui serait difficile pour l’écrasante majorité des chefs de famille.
« Du fait de la crise économique liée à la pandémie de la Covid-19, beaucoup de familles ne mangent pas à leur faim », se désolent certains habitants de la ville aux deux gares. Et c’est vrai que dans certains quartiers, surtout populaires, les gens vivent leur misère au quotidien. Pour l’instant, le constat est que la crainte s’est emparée des familles qui doutent encore de la disponibilité de moutons en quantité suffisante. Ce, du fait que le marché local du mouton n’est encore pas bien approvisionné.
Pourtant, cela a été dit lors du CDD tenu sous la présidence au préfet, d’ores et déjà 60 % des besoins sont satisfaits et ont devrait assister à une montée en puissance d’ici la fête. Il n’empêche, les gens ne sont pas rassurés et craignent une pénurie de moutons synonyme de prix hors de portée. Modou Diouf, père de famille à Diamaguene, dit constater que, pour l’instant, les prix sont exorbitants sur les différents points de vente de la ville. Un acheteur qui a requis l’anonymat, après avoir fini de faire le tour de certains foirails de la ville, considère que le prix du mouton est à la limite « inaccessible » pour les consommateurs-goorgorlous.
D’après lui, ce sont de petits moutons qui sont proposés à des prix variant entre 100.000 FCFA et 125.000 FCFA. Ce qui fait que de pauvres pères et mères de famille sont dans le désarroi total à deux semaines de la fête et prient pour que l’offre dépasse la demande d’ici là afin que les prix baissent, rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Thiès.
À Touba-Toul, le maire Daouda Tine rassure que, dès samedi dernier, plus de 30.000 têtes étaient déjà enregistrées sur place. Ce qui veut dire que plus de 60 % des besoins du département sont déjà couverts à la grande satisfaction des ménages. Les acteurs du secteur n’ont toutefois pas manqué de soulever certaines difficultés liées au séjour des éleveurs venus des quatre coins du pays et de la sous-région, à l’insécurité, un seul gendarme officiant au niveau du foirail hebdomadaire de Touba-Toul, l’accès à l’eau potable et en quantité suffisante, au problème d’hygiène et de propreté en cette période hivernale. Sans oublier la nécessité de doter la ville de Thiès d’un foirail digne de ce nom.
En marge de la réunion, certains acteurs du milieu ont déploré l’inefficacité du ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aly Saleh, qui, selon eux, « n’est pas à la hauteur de la mission ». Cela dit, bien que les moutons soient déjà là et que les craintes relatives à un approvisionnement correct du marché soient apaisées, la cité du Rail baigne dans une ambiance morose en cette veille de fête de l’Aïd El Kabîr.
En effet, beaucoup de responsables de famille se disent sidérés par la cherté des prix sur le marché du bétail. Marié à deux épouses et père de plusieurs enfants, Malick Faye, un habitant du quartier Hersent, dit assister à une véritable inflation des prix. Lesquels seraient très élevés par rapport au pouvoir d’achat des acheteurs. Il évoque le contexte actuel qui serait difficile pour l’écrasante majorité des chefs de famille.
« Du fait de la crise économique liée à la pandémie de la Covid-19, beaucoup de familles ne mangent pas à leur faim », se désolent certains habitants de la ville aux deux gares. Et c’est vrai que dans certains quartiers, surtout populaires, les gens vivent leur misère au quotidien. Pour l’instant, le constat est que la crainte s’est emparée des familles qui doutent encore de la disponibilité de moutons en quantité suffisante. Ce, du fait que le marché local du mouton n’est encore pas bien approvisionné.
Pourtant, cela a été dit lors du CDD tenu sous la présidence au préfet, d’ores et déjà 60 % des besoins sont satisfaits et ont devrait assister à une montée en puissance d’ici la fête. Il n’empêche, les gens ne sont pas rassurés et craignent une pénurie de moutons synonyme de prix hors de portée. Modou Diouf, père de famille à Diamaguene, dit constater que, pour l’instant, les prix sont exorbitants sur les différents points de vente de la ville. Un acheteur qui a requis l’anonymat, après avoir fini de faire le tour de certains foirails de la ville, considère que le prix du mouton est à la limite « inaccessible » pour les consommateurs-goorgorlous.
D’après lui, ce sont de petits moutons qui sont proposés à des prix variant entre 100.000 FCFA et 125.000 FCFA. Ce qui fait que de pauvres pères et mères de famille sont dans le désarroi total à deux semaines de la fête et prient pour que l’offre dépasse la demande d’ici là afin que les prix baissent, rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Thiès.
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