Comme de coutume depuis 15 ans, ces quelques rappels utiles à bien célébrer en ces 20 et 21 Juillet 2021, la Tabaski au Sénégal.
A côté des rites et aspects cultuels, cette grande fête est marquée par d'abondants repas, avec notamment, et pendant plusieurs jours, une très importante consommation de viande par les populations. Ceci comporte des avantages et des inconvénients. Parmi les avantages, il est notable que l'alimentation de la majorité des Sénégalais s'enrichira de protéines animales et autres ressources nutritionnelles végétales et autres. Il se trouve que c'est aussi une période d'abus qui ne sont pas sans conséquences. Le mode de cuisson préféré des Sénégalais est la grillade au feu de bois ou la friture dans l'huile ou dans des graisses animales.
Dans le premier cas l'excés de cuisson, en plus de détruire les protéines contenues dans la viande, entraine la formation de dérivés carbonés qui sont nocifs pour le tube digestif et sont incriminés dans plusieurs maladies de l'oesophage, de l'estomac et des intestins. Dans le deuxième mode de cuisson, on a une ingestion exagérée de produits gras, riches en cholestérol et graisses insaturées, concourant à la surcharge des artères, à l'obésité et leurs conséquences à terme (hypertension, problèmes cardio-vasculaires, cérébraux, rénaux et autres).
Sachez que la viande contient déjà en elle du gras et du sel. Trop en rajouter conduit donc à des excès nocifs. Si vous êtes friands d'épices, utilisez-en en mixtures mélangées naturelles. Proscrivez donc cubes et bouillons du commerce, censés « relever le goût >> et qui contiennent des résidus de poissons (...!), du sel (en plus de ce que vous utilisez) et du glutamate qui est un puissant neurotransmetteur que l'on n'a pas besoin d'ajouter dans l'alimentation humaine, car naturellement fabriqué par les cellules du cerveau aux taux physiologiques utiles. Son excès est neurotoxicologiquement incriminé, sur le long terme, dans plusieurs processus pathologiques neurologiques cérébraux. Il est recommandé de consommer avec modération la viande fraiche de mouton (ou tout autre animal, par ailleurs). Il est utile d'accompagner ces repas camés avec beaucoup de végétaux (légumes et fruits) dont les fibres et la cellulose contribuent à une meilleure digestion.
Après ce genre de repas de Tabaski, et même tous les jours, comportant du gras, il est plutôt recommandé de boire du chaud (infusions, thés, kinkéliba ou autres liquides chauds) et d'éviter de boire tout de suite du frais. Cette bonne habitude est un des excellents moyens de réduire le taux de cholestérol dans l'organisme car, ce faisant, on liquéfie les graisses et accélère leur nigration rapide hors des zones digestives d'où l'organisme les absorbe massivement (estomac et premières portions des intestins). Si on n'a pas du chaud, il faut boire avant le repas et/ou au plus tôt 20 à 30 minutes après, en privilégiant l'eau à température ambiante et en évitant les boissons industrielles sucrées et les liquides frais.
En outre, la viande et surtout les abats et autres viscères, sont transformés en divers dérivés biologiques parmi lesquels l'acide urique. Cet acide circulant tout naturellement dans le sang, peut parfois dépasser les limites admises par l'organisme (70 grammes par litre) et provoquer la "goutte". La goutte est une maladie articulaire très douloureuse commençant par le gros orteil et diffusant progressivement à tout le squelette. Mobiliser l'organisme par de la marche est aussi une bome résolution à prendre.
L'actualité indique aussi le rappel des mesures barrières anti-covid à l'intérieur de la famille et la limitation significative des visites et autres ziarras. Utilisez le téléphone; cela n'altérera point votre louable intention, vous protégera et protégera les autres. Si vous devez utiliser les services de professionnels pour dépecer votre mouton, veillez à leur lavage de mains et application de gels avant de rentrer chez vous et au port de masques tout le temps de l'exécution de leurs tâches. Ces quelques attitudes raisonnables et simples peuvent contribuer à éviter de transformer la fête de Tabaski en source de nuisances sanitaires à court et à long termes pour vous et votre famille. Bonnes fêtes. Dewenati
Pr Amadou Gallo DIOP
A côté des rites et aspects cultuels, cette grande fête est marquée par d'abondants repas, avec notamment, et pendant plusieurs jours, une très importante consommation de viande par les populations. Ceci comporte des avantages et des inconvénients. Parmi les avantages, il est notable que l'alimentation de la majorité des Sénégalais s'enrichira de protéines animales et autres ressources nutritionnelles végétales et autres. Il se trouve que c'est aussi une période d'abus qui ne sont pas sans conséquences. Le mode de cuisson préféré des Sénégalais est la grillade au feu de bois ou la friture dans l'huile ou dans des graisses animales.
Dans le premier cas l'excés de cuisson, en plus de détruire les protéines contenues dans la viande, entraine la formation de dérivés carbonés qui sont nocifs pour le tube digestif et sont incriminés dans plusieurs maladies de l'oesophage, de l'estomac et des intestins. Dans le deuxième mode de cuisson, on a une ingestion exagérée de produits gras, riches en cholestérol et graisses insaturées, concourant à la surcharge des artères, à l'obésité et leurs conséquences à terme (hypertension, problèmes cardio-vasculaires, cérébraux, rénaux et autres).
Sachez que la viande contient déjà en elle du gras et du sel. Trop en rajouter conduit donc à des excès nocifs. Si vous êtes friands d'épices, utilisez-en en mixtures mélangées naturelles. Proscrivez donc cubes et bouillons du commerce, censés « relever le goût >> et qui contiennent des résidus de poissons (...!), du sel (en plus de ce que vous utilisez) et du glutamate qui est un puissant neurotransmetteur que l'on n'a pas besoin d'ajouter dans l'alimentation humaine, car naturellement fabriqué par les cellules du cerveau aux taux physiologiques utiles. Son excès est neurotoxicologiquement incriminé, sur le long terme, dans plusieurs processus pathologiques neurologiques cérébraux. Il est recommandé de consommer avec modération la viande fraiche de mouton (ou tout autre animal, par ailleurs). Il est utile d'accompagner ces repas camés avec beaucoup de végétaux (légumes et fruits) dont les fibres et la cellulose contribuent à une meilleure digestion.
Après ce genre de repas de Tabaski, et même tous les jours, comportant du gras, il est plutôt recommandé de boire du chaud (infusions, thés, kinkéliba ou autres liquides chauds) et d'éviter de boire tout de suite du frais. Cette bonne habitude est un des excellents moyens de réduire le taux de cholestérol dans l'organisme car, ce faisant, on liquéfie les graisses et accélère leur nigration rapide hors des zones digestives d'où l'organisme les absorbe massivement (estomac et premières portions des intestins). Si on n'a pas du chaud, il faut boire avant le repas et/ou au plus tôt 20 à 30 minutes après, en privilégiant l'eau à température ambiante et en évitant les boissons industrielles sucrées et les liquides frais.
En outre, la viande et surtout les abats et autres viscères, sont transformés en divers dérivés biologiques parmi lesquels l'acide urique. Cet acide circulant tout naturellement dans le sang, peut parfois dépasser les limites admises par l'organisme (70 grammes par litre) et provoquer la "goutte". La goutte est une maladie articulaire très douloureuse commençant par le gros orteil et diffusant progressivement à tout le squelette. Mobiliser l'organisme par de la marche est aussi une bome résolution à prendre.
L'actualité indique aussi le rappel des mesures barrières anti-covid à l'intérieur de la famille et la limitation significative des visites et autres ziarras. Utilisez le téléphone; cela n'altérera point votre louable intention, vous protégera et protégera les autres. Si vous devez utiliser les services de professionnels pour dépecer votre mouton, veillez à leur lavage de mains et application de gels avant de rentrer chez vous et au port de masques tout le temps de l'exécution de leurs tâches. Ces quelques attitudes raisonnables et simples peuvent contribuer à éviter de transformer la fête de Tabaski en source de nuisances sanitaires à court et à long termes pour vous et votre famille. Bonnes fêtes. Dewenati
Pr Amadou Gallo DIOP