La prière de la Tabaski a été une occasion pour les imams d'asséner des vérités
D’habitude confinés au rôle de sentinelle des valeurs morales et religieuses, les imams sénégalais multiplient les coups d’éclat médiatiques. Après la marche sévèrement réprimée contre l’homosexualité que certains d’entre eux avaient initiée, ils ont remis ça à Guédiawaye, même si c’est pour un autre motif. A l’avant-garde d’une marche contre la vie chère, ils ont mobilisé des milliers de personnes autour d’une plate forme revendicative axée sur les préoccupations quotidiennes des sénégalais.
Moins d’une semaine après la marche de Guédiawaye, les imams sénégalais ont eu une nouvelle tribune pour s’adresser à l’opinion publique. Du haut de leur chaire, ils ont exhorté les populations à une plus grande solidarité pour insuffler un nouveau souffle à la lutte contre la pauvreté.
A Ziguinchor, l’Imam Chérif Alioune Aïdara s’est inscrit dans cette dynamique, il a appelé à un grand élan de solidarité. Vivant dans une zone marquée par la rébellion, l’imam a confirmé l’adage selon lequel l’environnement détermine la personne. Il a fortement appelé les sénégalais, en général et les casamançais en particulier, à œuvrer pour le retour définitive de la paix dans cette région.
A Yoff Layène, l’Imam Ratib de la grande mosquée de Seydina Limamou Laye a fait part de préoccupations politiques et d’équité. Il a demandé au président Wade de placer toutes les familles religieuses sur le même pied. Cette requête traduit, sans doute, un certain ressentiment consécutif au parti pris manifeste du président Wade vis-à-vis de Touba, la capitale du Mouridisme. En ces lieux, le Khalif général a exhorté les fidèles mourides à s’acquitter du payement de leurs impôts.
Un discours plus radical a eu pour cadre la grande mosquée de la famille Omarienne située sur la corniche. L’imam Ratib de la mosquée des descendants d’Elhadj Omar Tall s’est inscrit en faux contre les multiples gaspillages. Pour lui, les élites politiques et religieuses sont les premiers responsables de ces pratiques. Il a, par ailleurs, exhorté les sénégalais à faire preuve d’une plus grande solidarité en vue de lutter contre la pauvreté.
Moins d’une semaine après la marche de Guédiawaye, les imams sénégalais ont eu une nouvelle tribune pour s’adresser à l’opinion publique. Du haut de leur chaire, ils ont exhorté les populations à une plus grande solidarité pour insuffler un nouveau souffle à la lutte contre la pauvreté.
A Ziguinchor, l’Imam Chérif Alioune Aïdara s’est inscrit dans cette dynamique, il a appelé à un grand élan de solidarité. Vivant dans une zone marquée par la rébellion, l’imam a confirmé l’adage selon lequel l’environnement détermine la personne. Il a fortement appelé les sénégalais, en général et les casamançais en particulier, à œuvrer pour le retour définitive de la paix dans cette région.
A Yoff Layène, l’Imam Ratib de la grande mosquée de Seydina Limamou Laye a fait part de préoccupations politiques et d’équité. Il a demandé au président Wade de placer toutes les familles religieuses sur le même pied. Cette requête traduit, sans doute, un certain ressentiment consécutif au parti pris manifeste du président Wade vis-à-vis de Touba, la capitale du Mouridisme. En ces lieux, le Khalif général a exhorté les fidèles mourides à s’acquitter du payement de leurs impôts.
Un discours plus radical a eu pour cadre la grande mosquée de la famille Omarienne située sur la corniche. L’imam Ratib de la mosquée des descendants d’Elhadj Omar Tall s’est inscrit en faux contre les multiples gaspillages. Pour lui, les élites politiques et religieuses sont les premiers responsables de ces pratiques. Il a, par ailleurs, exhorté les sénégalais à faire preuve d’une plus grande solidarité en vue de lutter contre la pauvreté.