«Aujourd’hui, on dit que M. Félix Sow a reçu la visite de cambrioleurs qui ont pris sa machine, sa clé USB et des documents relatifs à la traque des biens mal acquis. Il faudrait savoir que ce n’est pas seulement l’avocat Félix Sow qui a été cambriolé. Je ne sais pas pourquoi, cela fait débat. Le mois d’octobre passé, le président Doudou Wade a reçu la visite de cambrioleurs qui ont pris son ordinateur et cela n’avait pas fait débat. Aujourd’hui concernant la traque des biens mal acquis, il ne faudrait pas qu’on nous serve un discours du genre, on a volé nos machines, on a reçu des menaces», s’est d’emblée insurgé le responsable libéral.
Loin d’en avoir fini, il a même enfoncé en accusant à son tour.
«Ce qu’il faudrait savoir, c’est que ce même avocat qui a été cambriolé, c’est lui qui les a servi dés le début de l’alternance et 400 ou 450 milliards ont été virés de Paris pour aller loger dans les banques des pays du Golf. Même si sa machine a été volée aujourd’hui, il devrait pouvoir aider l’Etat à récupérer cet argent. Nous continuerons à dénoncer car c’est un mensonge d’Etat qui est en train d’être érigé dans ce pays là. Avec cette traque des biens mal acquis, on va nous servir toute sorte de discours».
A cet effet, incitant au «vrai débat dans cette traque des biens mal acquis», le libéral invite l’Etat à faire montre du même courage que le président de l’assemblée nationale, Moustapha Niasse qui a tenu un langage de vérité aux Sénégalais.
«On a qu’à dire la vérité sur les biens mal acquis une bonne fois pour toute et que le Sénégal puisse s’engager dans le travail pour la satisfaction des populations. L’Etat a les moyens de trouver l’argent planqué dans les banques. Moustapha Niasse a eu le courage de dire aux sénégalais, nous ne pouvons rien contre la flambée des prix. C’est la même chose que l’Etat doit faire, nous ne pouvons rien et nous avons dit des choses qui ne sont pas vraies sur les biens mal acquis», a martelé le libéral qui a préciser ne pas savoir, "qui a intérêt à cambrioler l'avocat", sur les ondes de la RFM.