Tambacounda- 3 malades mentaux tués en 3 mois et leurs organes prélevés: Assane Diome charge l'Etat

Un dernier malade mental a trouvé la mort dans des conditions atroces le 3 février dernier, aux environs de 20 heures, la forêt touffue du quartier Saré Guilél, derrière le collège d’enseignement moyenne de Gouye. Lui aussi, ses organes ont été emportés selon les résultats du certificat de genre de mort établi par le médecin légiste du centre hospitalier régional de Tambacounda. Ce qui porte le nombre à trois (3) malades mentaux.



Depuis quelques temps on assiste à une recrudescence de la violence commise sur les malades mentaux. Ces violences sont mortelles et certains de leurs organes prélevés. La dernière en date remonte dans la nuit du lundi 3 février 2014. C'est  un homme âgé de 45 ans gisait dans une mare de sans et couché sur le dos. Après constat des pandores, le corps a été acheminé à la morgue du centre hospitalier régional par les sapeurs-pompiers.

Le certificat de genre de mort établi par le chirurgien, Dr Sogo Millogo, a révélé que la tête du malade mental non encore identifié a été fracassée avant d’être égorgé. Pis, les résultats de l’homme de l’art révèlent que la pomme d’Adam de la victime a été emportée. Des faits imputables à un réseau de trafic d’organes ou d’adeptes du mysticisme. Ce crime odieux porte à trois (3), le nombre de malades mentaux tués et les organes prélevés.

Dans les colonnes du journal « L’Observateur », le jeudi 23 janvier dernier, A.S âgé de 45 ans un malade mental errant, originaire du département de Vélingara, a été sauvagement assassiné dans des conditions atroces au quartier Médina Couran. Certains de ses organes ont été emportés. Cette découverte a été précédée par une autre et pas des moindres. A. Thiam, âgé de 65 ans, a été victime d’un lâche assassinat dans le quartier périphérique de Saré Guilmél. La victime à été retrouvée dans la journée du samedi 16 novembre 2013. Elle est battue à mort, brûlée et traînée sur une distance de 30 mètres, dans les broussailles, derrière la caserne des sapeurs pompiers.  

Ce qui a l'ire de courroucer le président de la Ligue Sénégalaise de Défense des Droits de l'Hommes (LSDH), Assane Dioma Ndiaye qui dénonce le phénomène et interpelle l'Etat par rapport à son rôle et devoir de protéger les citoyens. 


Mercredi 5 Février 2014 11:01


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