Tariq Ramadan est toujours considéré comme innocent, mais ses mises en examen, le nombre d'indices "graves et concordants" de son implication dans les faits reprochés impactent de fait sa carrière et sa réputation. Déjà en février, le journal suisse Le Temps, qui a consacré nombre d'articles aux accusations de viol et de harcèlement sexuel dont fait l'objet Tariq Ramadan, constatait que "Tariq Ramadan est désormais pris dans l’engrenage judiciaire français". "Il s’agit bien d’un naufrage. Je ne vois pas comment, quelle que soit l’issue judiciaire, Tariq Ramadan pourrait redevenir l’emblème du renouveau et de la fierté islamique qu’il prétendait être lors de ses interventions publiques", confiait à cet égard un "porte-parole de la communauté musulmane" au Temps, qui prévenait alors : "Jusque-là, même s’il était resté lui-même très silencieux, l’intéressé avait laissé ses proches discréditer ses accusatrices, et évoquer un ‘complot sioniste international’". Mais la mise en examen pour viols aura "tout changer", estime le journal suisse.
"Mon père est devenu handicapé et doit s'aider d'un déambulateur pour..."
Auprès du journal suisse Le Temps, la fille de Tariq Ramadan confiait le 21 mai dernier : "Physiquement, mon père va mal, il a beaucoup maigri. Lui qui est entré en prison en marchant normalement est maintenant handicapé et doit s’aider d’un déambulateur pour se déplacer. Il a de constants et violents maux de tête, de la peine à se concentrer. Il a des crampes insupportables dans les jambes qui le réveillent la nuit et qui l’empêchent de dormir plus d’une ou deux heures". Le lendemain, la chambre de l’instruction de Paris décidait de ne pas lever la détention de Tariq Ramadan pour raison de santé.
Avec L'internaute
"Mon père est devenu handicapé et doit s'aider d'un déambulateur pour..."
Auprès du journal suisse Le Temps, la fille de Tariq Ramadan confiait le 21 mai dernier : "Physiquement, mon père va mal, il a beaucoup maigri. Lui qui est entré en prison en marchant normalement est maintenant handicapé et doit s’aider d’un déambulateur pour se déplacer. Il a de constants et violents maux de tête, de la peine à se concentrer. Il a des crampes insupportables dans les jambes qui le réveillent la nuit et qui l’empêchent de dormir plus d’une ou deux heures". Le lendemain, la chambre de l’instruction de Paris décidait de ne pas lever la détention de Tariq Ramadan pour raison de santé.
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