L'islamologue suisse Tariq Ramadan, incarcéré dans une affaire de viols sur deux femmes, a reconnu des relations sexuelles "consenties" avec une troisième plaignante lors de son premier interrogatoire, mardi 5 juin, devant les juges d'instruction qui ont choisi de ne pas le mettre en examen dans ce volet, a annoncé son avocat.
"Les magistrats ont considéré, à la suite des explications de M. Ramadan et des documents qui ont pu être fournis, qu'il n'y avait pas lieu de mettre en examen M. Ramadan concernant Mounia", la troisième femme qui l'accusait de neuf viols en 2013 et 2014, a déclaré Me Emmanuel Marsigny.
Tariq Ramadan était interrogé pour la première fois par les juges d'instruction parisiens chargés d'enquêter sur les accusations de viols le visant et qui pouvaient lui valoir une troisième mise en examen. Le prédicateur a été mis en examen pour deux viols, dont l'un sur personne vulnérable, qu'il nie catégoriquement avoir commis.
L'enquête, démarrée en octobre, reposait initialement sur les accusations d'anciennes admiratrices - la militante laïque et ancienne salafiste Henda Ayari et une femme connue sous le pseudonyme de "Christelle" - qui ont décrit des rapports sexuels forcés d'une grande violence.
Effritement des soutiens
Depuis mars, une troisième plaignante, Mounia Rabbouj, l'accusait également des mêmes faits et le parquet de Paris avait requis une nouvelle mise en examen de l'islamologue. Cette ancienne escort-girl, protagoniste du procès pour proxénétisme du Carlton aux côtés de Dominique Strauss-Kahn, affirme avoir été violée à neuf reprises en France, à Londres et à Bruxelles, de 2013 à 2014.
Pour prouver la relation sexuelle avec Tariq Ramadan, elle avait versé au dossier une robe noire tachée de sperme et les résultats des tests ADN sont attendus prochainement. À l'inverse, la défense affirme avoir déposé lundi "plus de 300 vidéos et plus de 1 000 photos" témoignant d'une relation consentie entre l'intellectuel et cette femme, dans l'espoir de convaincre les juges de renoncer à cette mise en examen.
"Les magistrats ont considéré, à la suite des explications de M. Ramadan et des documents qui ont pu être fournis, qu'il n'y avait pas lieu de mettre en examen M. Ramadan concernant Mounia", la troisième femme qui l'accusait de neuf viols en 2013 et 2014, a déclaré Me Emmanuel Marsigny.
Tariq Ramadan était interrogé pour la première fois par les juges d'instruction parisiens chargés d'enquêter sur les accusations de viols le visant et qui pouvaient lui valoir une troisième mise en examen. Le prédicateur a été mis en examen pour deux viols, dont l'un sur personne vulnérable, qu'il nie catégoriquement avoir commis.
L'enquête, démarrée en octobre, reposait initialement sur les accusations d'anciennes admiratrices - la militante laïque et ancienne salafiste Henda Ayari et une femme connue sous le pseudonyme de "Christelle" - qui ont décrit des rapports sexuels forcés d'une grande violence.
Effritement des soutiens
Depuis mars, une troisième plaignante, Mounia Rabbouj, l'accusait également des mêmes faits et le parquet de Paris avait requis une nouvelle mise en examen de l'islamologue. Cette ancienne escort-girl, protagoniste du procès pour proxénétisme du Carlton aux côtés de Dominique Strauss-Kahn, affirme avoir été violée à neuf reprises en France, à Londres et à Bruxelles, de 2013 à 2014.
Pour prouver la relation sexuelle avec Tariq Ramadan, elle avait versé au dossier une robe noire tachée de sperme et les résultats des tests ADN sont attendus prochainement. À l'inverse, la défense affirme avoir déposé lundi "plus de 300 vidéos et plus de 1 000 photos" témoignant d'une relation consentie entre l'intellectuel et cette femme, dans l'espoir de convaincre les juges de renoncer à cette mise en examen.
Cet aveu d’une relation adultère, éloignée des enseignements qui ont fait sa célébrité, constitue un nouveau coup porté à l'aura de celui qui fut une rare figure médiatique et populaire de l'islam en Europe. Au gré des révélations sur sa vie personnelle dans cette affaire, ses soutiens se sont peu à peu effrités, même si sa famille monte régulièrement au créneau pour continuer à le défendre.
En Suisse, une quatrième femme a porté plainte et son témoignage doit encore être versé au dossier français.
Avec AFP et France24
En Suisse, une quatrième femme a porté plainte et son témoignage doit encore être versé au dossier français.
Avec AFP et France24