Manifestation de colère des associations des victimes contre la libération de quatre ex-bourreaux sous Habré (Photo archive)
Les associations des supposés victimes du régime de l’ancien président tchadien ne décolèrent pas ainsi contre le pouvoir en place. Elles appellent à une justice réelle en s’indignant du fait que les quatre principaux bourreaux ou tortionnaires sont libérés. Parmi eux figurent, selon les responsables de ces associations, Omar Soungui, Aliki et Wakay qui, au moment de son arrestation, était chef de service sécurité de surface au ministère des Infrastructures, ainsi qu’un officier de la gendarmerie.
L’un des responsables d’association a expliqué qu’ils ne comprennent pas ces libérations étranges au moment où la procédure pour le procès de Hissène Habré est en marche vers l’instant décisif. En plus de se plaindre auprès des Chambres africaines extraordinaires, ils s’indignent aussi auprès de l’organisation internationale de défense des Droits de l’homme, Human Rights Watch.
La procédure pour le procès bute, en outre, sur le transfèrement de deux hauts responsables de la DDS à Dakar auprès des Chambres africaines extraordinaires. Les magistrats de la juridiction africaine basée à Dakar avaient émis un mandat qui a transité légalement par le ministère des Affaires étrangères, en conformité avec les accords signés par Dakar et Ndjamena. Mais ce mandat est resté sans suite. La chancellerie tchadienne a affirmé n’avoir eu aucune trace de ce courrier.
Toutefois, le procureur général Mbacké Fall tient au transfèrement de ces inculpés. A cet effet, des démarches urgentes sont actuellement entreprises pour que ces mandats parviennent au ministère de la Justice du Tchad avant la fin de la présente commission rogatoire prévue fin mars. Des instructions sont en cours d’exécution à Dakar, en parfaite intelligence avec le ministère des Affaires étrangères.
L’un des responsables d’association a expliqué qu’ils ne comprennent pas ces libérations étranges au moment où la procédure pour le procès de Hissène Habré est en marche vers l’instant décisif. En plus de se plaindre auprès des Chambres africaines extraordinaires, ils s’indignent aussi auprès de l’organisation internationale de défense des Droits de l’homme, Human Rights Watch.
La procédure pour le procès bute, en outre, sur le transfèrement de deux hauts responsables de la DDS à Dakar auprès des Chambres africaines extraordinaires. Les magistrats de la juridiction africaine basée à Dakar avaient émis un mandat qui a transité légalement par le ministère des Affaires étrangères, en conformité avec les accords signés par Dakar et Ndjamena. Mais ce mandat est resté sans suite. La chancellerie tchadienne a affirmé n’avoir eu aucune trace de ce courrier.
Toutefois, le procureur général Mbacké Fall tient au transfèrement de ces inculpés. A cet effet, des démarches urgentes sont actuellement entreprises pour que ces mandats parviennent au ministère de la Justice du Tchad avant la fin de la présente commission rogatoire prévue fin mars. Des instructions sont en cours d’exécution à Dakar, en parfaite intelligence avec le ministère des Affaires étrangères.
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