Au Tchad, le président Mahamat Idriss Déby s’est exprimé le 7 novembre 2024 sur l’opération « Haskanite » et le possible retrait de son pays de la Force multilatérale mixte (FMM) composée de cinq pays (Bénin, Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad) et chargée de sécuriser la région du Lac Tchad.
Dix jours après l’attaque d’une faction de Boko Haram contre une base militaire qui a fait au moins une quarantaine de morts dans les rangs de l’armée tchadienne, le chef de l’État continue de diriger personnellement les opérations depuis la région du Lac.
Après des frappes aériennes qui auraient également fait, selon des sources locales, des victimes civiles au Nigeria – ce que dément le gouvernement tchadien – l’heure est à la préparation de l’offensive terrestre.
« Nos forces vont aller directement vers l'ennemi, l'anéantir »
« En tant que soldat, je sais que pour prendre des bonnes décisions en ce qui concerne la sécurité, il faut être sur le terrain, a-t-il affirmé au micro de la presse présidentielle tchadienne. Nous avons fait plusieurs frappes des positions ennemies. Ils ont eu beaucoup de morts et beaucoup de blessés. Nos forces terrestres sont prêtes et, maintenant, elles vont aller directement vers l'ennemi, l'anéantir ».
Interrogé sur l’éventualité, avancée par Ndjamena, d’un retrait de la FMM, Mahamat Idriss Déby a justifié : « Notre pays, le Tchad, s'est engagé contre le terrorisme depuis 2013. À chaque fois qu’il y a des problèmes dans ces pays voisins, nous, nous déployons nos soldats. Mais quand notre pays, le Tchad, est frappé par l'ennemi, il n’y a aucun soutien. Donc, pour moi, il est temps que l'armée se concentre sur la protection de nos citoyens et de notre territoire. Il n'y a pas de solidarité pour laquelle cette Force multinationale a été créée. Donc, s'il n'y a pas de solidarité, elle n'a aucun intérêt pour notre pays. »
La Force multinationale mixte (FMM) regroupe depuis 1994 le Tchad, le Cameroun, le Bénin, le Nigeria et le Niger. Formée à l'origine pour lutter contre le banditisme, elle a été transformée en coopération anti-terroriste.
Dix jours après l’attaque d’une faction de Boko Haram contre une base militaire qui a fait au moins une quarantaine de morts dans les rangs de l’armée tchadienne, le chef de l’État continue de diriger personnellement les opérations depuis la région du Lac.
Après des frappes aériennes qui auraient également fait, selon des sources locales, des victimes civiles au Nigeria – ce que dément le gouvernement tchadien – l’heure est à la préparation de l’offensive terrestre.
« Nos forces vont aller directement vers l'ennemi, l'anéantir »
« En tant que soldat, je sais que pour prendre des bonnes décisions en ce qui concerne la sécurité, il faut être sur le terrain, a-t-il affirmé au micro de la presse présidentielle tchadienne. Nous avons fait plusieurs frappes des positions ennemies. Ils ont eu beaucoup de morts et beaucoup de blessés. Nos forces terrestres sont prêtes et, maintenant, elles vont aller directement vers l'ennemi, l'anéantir ».
Interrogé sur l’éventualité, avancée par Ndjamena, d’un retrait de la FMM, Mahamat Idriss Déby a justifié : « Notre pays, le Tchad, s'est engagé contre le terrorisme depuis 2013. À chaque fois qu’il y a des problèmes dans ces pays voisins, nous, nous déployons nos soldats. Mais quand notre pays, le Tchad, est frappé par l'ennemi, il n’y a aucun soutien. Donc, pour moi, il est temps que l'armée se concentre sur la protection de nos citoyens et de notre territoire. Il n'y a pas de solidarité pour laquelle cette Force multinationale a été créée. Donc, s'il n'y a pas de solidarité, elle n'a aucun intérêt pour notre pays. »
La Force multinationale mixte (FMM) regroupe depuis 1994 le Tchad, le Cameroun, le Bénin, le Nigeria et le Niger. Formée à l'origine pour lutter contre le banditisme, elle a été transformée en coopération anti-terroriste.