Au Tchad, la chambre des huissiers dénonce le placement sous mandat de dépôt de son trésorier, maître Manyedebaye Aser. L’huissier avait été requis pour accomplir des actes relevant de sa profession par un cabinet d’avocats, suite à la crise qui secoue depuis plusieurs mois le Parti pour les libertés et le développement (PLD) dirigé par le ministre de la Justice, Mahamat Ahmat Alhabo.
Pour la chambre des huissiers, Me Aser est une victime d’une guerre d’influence au sein du parti du Garde des sceaux et doit être purement et simplement libéré. Le président de la chambre des huissiers du Tchad, maître Eldjimbaye Mbaïhoudou Elysée, lance au micro de notre correspondant Olivier Monodji : « Nous exprimons notre incompréhension sinon notre étonnement par rapport à la rapidité avec laquelle on a envoyé notre confère à la maison d’arrêt. Dans le contexte de grève des magistrats, nous disons que c’est une détention illégale parce que les faits, nous les avons examinés et nous avons remarqué qu’il n’y a pas d’infraction commise. C’est pourquoi nous avons dit que lui est tout simplement victime expiatoire. »
Maître Eldjimbaye Mbaïhoudou s’interroge : « Pourquoi l’huissier de justice doit faire les frais d’un problème qui oppose les gens ? Où sont-ils ? Est-ce qu’on les a auditionnés ? Tout ce monde-là, est-ce que les huissiers de justice sont le maillon faible au niveau de notre pays où, dès la moindre plainte, ils vont en prison ? Et les énormités que les autres commettent que nous connaissons, est-ce que ça les a souvent amenés en prison ? Nous avons même l’identité de ceux qui ont écrit la requête sous couvert du cabinet Kreiche. Il a reçu l’acte comme étant une dénonciation de certains membres du parti. »
Pour la chambre des huissiers, Me Aser est une victime d’une guerre d’influence au sein du parti du Garde des sceaux et doit être purement et simplement libéré. Le président de la chambre des huissiers du Tchad, maître Eldjimbaye Mbaïhoudou Elysée, lance au micro de notre correspondant Olivier Monodji : « Nous exprimons notre incompréhension sinon notre étonnement par rapport à la rapidité avec laquelle on a envoyé notre confère à la maison d’arrêt. Dans le contexte de grève des magistrats, nous disons que c’est une détention illégale parce que les faits, nous les avons examinés et nous avons remarqué qu’il n’y a pas d’infraction commise. C’est pourquoi nous avons dit que lui est tout simplement victime expiatoire. »
Maître Eldjimbaye Mbaïhoudou s’interroge : « Pourquoi l’huissier de justice doit faire les frais d’un problème qui oppose les gens ? Où sont-ils ? Est-ce qu’on les a auditionnés ? Tout ce monde-là, est-ce que les huissiers de justice sont le maillon faible au niveau de notre pays où, dès la moindre plainte, ils vont en prison ? Et les énormités que les autres commettent que nous connaissons, est-ce que ça les a souvent amenés en prison ? Nous avons même l’identité de ceux qui ont écrit la requête sous couvert du cabinet Kreiche. Il a reçu l’acte comme étant une dénonciation de certains membres du parti. »
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