Après s'être fait la guerre par rébellions interposées, le Tchad et le Soudan vont-ils faire la paix sur le dos de ces mêmes mouvements armés ?
Les rebelles soudanais du MJE, très liés à l'armée tchadienne, sont devenus beaucoup plus discrets. Selon un spécialiste, beaucoup sont rentrés au Soudan mais d'autres auraient pu se fondre dans les rangs de l'armée tchadienne. Quoi qu'il en soit, Ndjamena affirme avoir donné pour consigne de ne plus permettre à ces rebelles de circuler armes à la main en territoire tchadien.
De l'autre côté de la frontière, Khartoum a obligé les éléments tchadiens de l'UFR à reculer de la zone d'el-Geneina. Ils se trouvent désormais au nord-ouest d'el-Facher dans le Darfour. A mot couvert, un responsable de l'UFR confirme que les forces sont quelque peu démobilisées et que le carburant est compté. Quant aux leaders de ces groupes armés, comme Timan Erdimi et Adou Yacoub, ils sont actuellement présents à Khartoum qui, manifestement, les surveillent de près.
En revanche, les troupes d'Adou Yacoub, qui se trouvent en territoire tchadien dans la zone des trois frontières, sont toujours libres de leurs mouvements, même si elles disent subir régulièrement les bombardements de l'armée tchadienne. Cette zone des trois frontières constitue d'ailleurs le maillon faible du dispositif de surveillance imaginé par les deux pays, qui veulent déployer trois mille hommes pour surveiller leur frontière commune.
Les rebelles soudanais du MJE, très liés à l'armée tchadienne, sont devenus beaucoup plus discrets. Selon un spécialiste, beaucoup sont rentrés au Soudan mais d'autres auraient pu se fondre dans les rangs de l'armée tchadienne. Quoi qu'il en soit, Ndjamena affirme avoir donné pour consigne de ne plus permettre à ces rebelles de circuler armes à la main en territoire tchadien.
De l'autre côté de la frontière, Khartoum a obligé les éléments tchadiens de l'UFR à reculer de la zone d'el-Geneina. Ils se trouvent désormais au nord-ouest d'el-Facher dans le Darfour. A mot couvert, un responsable de l'UFR confirme que les forces sont quelque peu démobilisées et que le carburant est compté. Quant aux leaders de ces groupes armés, comme Timan Erdimi et Adou Yacoub, ils sont actuellement présents à Khartoum qui, manifestement, les surveillent de près.
En revanche, les troupes d'Adou Yacoub, qui se trouvent en territoire tchadien dans la zone des trois frontières, sont toujours libres de leurs mouvements, même si elles disent subir régulièrement les bombardements de l'armée tchadienne. Cette zone des trois frontières constitue d'ailleurs le maillon faible du dispositif de surveillance imaginé par les deux pays, qui veulent déployer trois mille hommes pour surveiller leur frontière commune.