Une nouvelle plainte plane sur la tête du président tchadien, Hisséne Habré. Quatorze des victimes de la répression sous Hisséne Habré et leurs avocats ont déposé, ce mercredi 28 octobre, une nouvelle plainte devant le doyen des juges d’instruction. L’un des avocats des victimes, Me Sidy Kaba a expliqué la raison de leur plainte par un souci d’élégance républicaine.
Ces avocats et leurs clients qui faisaient face à la presse, ce mercredi 28 octobre, ont fait savoir qu’ils «veulent laisser du temps au nouveau ministre de la justice, Moustapha Sourang pour qu’il s’imprègne du dossier».
Le coordonnateur des avocats des victimes de la répression sous Hisséne Habré, Me Demba Ciré Bathily a indiqué que: « la justice pénale internationale fonctionne partout dans le monde sauf en Afrique. Et si nous voulons prendre notre destin en main, il est extrêmement important que nous soyons mobilisés». Pour lui, «on ne peut pas effacer des crimes qui sont imprescriptibles. On ne peut pas nous pousser vers l’oubli ».
Par ailleurs, un film retraçant le parcours de l’ancien président du Tchad, de ses années de guérilla à son renversement puis son exil au Sénégal, en passant par son accession à la tête de l’Etat et ses années au pouvoir, a été projeté. Le travail mené par les avocats, ainsi que celui des organisations de défense des droits de l’homme, a été également mis en exergue dans ce film.
Ces avocats et leurs clients qui faisaient face à la presse, ce mercredi 28 octobre, ont fait savoir qu’ils «veulent laisser du temps au nouveau ministre de la justice, Moustapha Sourang pour qu’il s’imprègne du dossier».
Le coordonnateur des avocats des victimes de la répression sous Hisséne Habré, Me Demba Ciré Bathily a indiqué que: « la justice pénale internationale fonctionne partout dans le monde sauf en Afrique. Et si nous voulons prendre notre destin en main, il est extrêmement important que nous soyons mobilisés». Pour lui, «on ne peut pas effacer des crimes qui sont imprescriptibles. On ne peut pas nous pousser vers l’oubli ».
Par ailleurs, un film retraçant le parcours de l’ancien président du Tchad, de ses années de guérilla à son renversement puis son exil au Sénégal, en passant par son accession à la tête de l’Etat et ses années au pouvoir, a été projeté. Le travail mené par les avocats, ainsi que celui des organisations de défense des droits de l’homme, a été également mis en exergue dans ce film.