Samedi matin, les manifestants n’ont effectué qu’une centaine de mètres avant d’être stoppés par la police. Les uns brandissaient des banderoles appelant à lever la mesure de suspension des intégrations à la fonction publique, les autres arboraient des drapeaux du Tchad autour du cou.
Dix-sept personnes ont été interpellées par la police. Parmi elles, les responsables du Collectif des associations et mouvements de la jeunesse du Tchad (Camojet) à l’origine de la marche, des responsables d’ONG de défense des droits de l’homme et Mahamat Barh Béchir, président du Rassemblement patriotique du renouveau, un parti politique.
Selon le porte-parole de la police, tous ont été arrêtés pour troubles à l’ordre public et manifestation illégale, ce que ne comprennent pas les coalitions de la société civile « Trop c’est trop » et Iyina, qui ont appelé à leur libération sans condition. Narmadji Céline est la porte-parole de la coalition « Trop c’est trop ». Elle dénonce la situation :
« Il est incompréhensible que dans un même pays, les marches de soutien aux actions du régime en place soient autorisées, et même encadrées, mais celles venant de la société civile et des partis politiques de l'opposition, visant à protester contre les violations des droits de l'homme, soient systématiquement réprimées et souvent violemment. »
Samedi soir, Mahamat Nour Ibedou et Mahamat Taher Adjirdjir, deux responsables d’organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme, venus assister les manifestants arrêtés, ont été eux-mêmes brièvement interpellés avant d’être relâchés.
Source: Rfi.fr
Dix-sept personnes ont été interpellées par la police. Parmi elles, les responsables du Collectif des associations et mouvements de la jeunesse du Tchad (Camojet) à l’origine de la marche, des responsables d’ONG de défense des droits de l’homme et Mahamat Barh Béchir, président du Rassemblement patriotique du renouveau, un parti politique.
Selon le porte-parole de la police, tous ont été arrêtés pour troubles à l’ordre public et manifestation illégale, ce que ne comprennent pas les coalitions de la société civile « Trop c’est trop » et Iyina, qui ont appelé à leur libération sans condition. Narmadji Céline est la porte-parole de la coalition « Trop c’est trop ». Elle dénonce la situation :
« Il est incompréhensible que dans un même pays, les marches de soutien aux actions du régime en place soient autorisées, et même encadrées, mais celles venant de la société civile et des partis politiques de l'opposition, visant à protester contre les violations des droits de l'homme, soient systématiquement réprimées et souvent violemment. »
Samedi soir, Mahamat Nour Ibedou et Mahamat Taher Adjirdjir, deux responsables d’organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme, venus assister les manifestants arrêtés, ont été eux-mêmes brièvement interpellés avant d’être relâchés.
Source: Rfi.fr