Le président de l'UFR a décidé de tirer la sonnette d'alarme parce que « le processus de DDR est au point mort ». Et selon lui, c'est la faute du gouvernement de transition qui ne veut pas associer les politico-militaires et n'a pas mis en place l'organe qui doit superviser la mise en œuvre de ce programme, explique Timan Erdimi. Il appelle donc le pouvoir tchadien à rectifier le tir : « La mise en œuvre du processus de DDR ne doit pas se faire de manière solitaire et unilatérale. Nous appelons les plus hautes autorités de la transition à remettre à l’ordre du jour l’accord de Doha dans un sens qui viserait à relancer le dialogue. Nous appelons les partenaires du Tchad à un accompagnement du Sud ».
« La volonté est là »
Cinq ministres, 45 conseillers nationaux issus des ex-rebelles, libération de prisonniers de guerre ou encore restitution des biens et immeubles. Le porte-parole du gouvernement de transition et ministre de la Communication rappelle que le pouvoir tchadien a tenu parole sur tous les autres aspects de l'accord de Doha, à l'exception de sa composante militaire qui a pris du retard, mais « c'est en cours », assure Aziz Mahamat Saleh : « Il y a bien eu quelques retards, c’est vrai, mais la volonté est là. Les actions se font à travers des commissions DDR qui sont mises en place. Et le gouvernement d’union nationale a deux ans pour pouvoir les mettre en œuvre. Nous y allons progressivement. Quand je dis nous y allons, les ex politico-militaires sont également parties prenantes ».
C'est un clin d'œil aux politico-militaires à qui le ministre tchadien de la Communication rappelle que ce retard est partagé, parce qu'« ils participent pleinement à la transition ».
« La volonté est là »
Cinq ministres, 45 conseillers nationaux issus des ex-rebelles, libération de prisonniers de guerre ou encore restitution des biens et immeubles. Le porte-parole du gouvernement de transition et ministre de la Communication rappelle que le pouvoir tchadien a tenu parole sur tous les autres aspects de l'accord de Doha, à l'exception de sa composante militaire qui a pris du retard, mais « c'est en cours », assure Aziz Mahamat Saleh : « Il y a bien eu quelques retards, c’est vrai, mais la volonté est là. Les actions se font à travers des commissions DDR qui sont mises en place. Et le gouvernement d’union nationale a deux ans pour pouvoir les mettre en œuvre. Nous y allons progressivement. Quand je dis nous y allons, les ex politico-militaires sont également parties prenantes ».
C'est un clin d'œil aux politico-militaires à qui le ministre tchadien de la Communication rappelle que ce retard est partagé, parce qu'« ils participent pleinement à la transition ».
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