Abubakar Gamandi, est le président de l'association des pêcheurs du Borno. Joint par nos confrères de la rédaction en hausa de RFI, il confirme la mort de nombreux pêcheurs, tués lors d'un raid aérien de l'armée tchadienne. Mais il n'est pas en mesure de donner un nombre précis de victimes. « Il y a bien eu une frappe, mais nous ne pouvons pas savoir s'il s'agit d'une vengeance ou d'une attaque de routine des militaires... comme ils le font de temps en temps lorsqu'ils soupçonnent que quelque chose ne va pas dans la région.
Cette attaque a touché beaucoup de nos membres, certains ont été blessés et ont été amenés à Doron Baga et emmenés à l'hôpital militaire où ils sont soignés. Mais concernant ceux qui ont été tués dans la brousse, nous ne pouvons pas donner de chiffres, on ne sait pas combien de personnes vont dans cette zone.
Peut-être que lorsque les membres de leur famille ne peuvent pas les retrouver, on peut supposer qu'ils ont été tués lors de l'attaque.
Ceux qui sont revenus avec des blessés, ils nous ont dit que de nombreuses personnes avaient été tuées et qu'ils avaient vu des cadavres au sol... Mais comme l'avion de l'armée effectuait des raids dans la zone, ils n'ont pas pu rester sur place pour faire le décompte ».
Des accusations rejetées par le gouvernement tchadien
Le porte-parole du gouvernement tchadien, le ministre des Affaires étrangères Abderaman Koulamallah, rejette lui ces accusations, au micro de notre correspondant Carol Valade : « Ce sont des informations complètement fantaisistes. Cette fois-ci, nous avons ciblé des objectifs militaires précis, des jihadistes qui ont été neutralisés, mais en aucun cas nous ne nous sommes attaqués à des civils.
Nous avons quand même un certain nombre de renseignements assez précis, assez fiables. En aucun cas nous nous attaquerons à des civils. C'est contraire à notre éthique, c'est contraire à notre vision de la lutte contre le terrorisme. Mais cela prouve qu'ils sont en panique, ces terroristes, et je les comprends qu'ils soient en panique parce que la détermination tchadienne est totale et nous ne renoncerons jamais à la lutte contre le terrorisme. »
Des images aériennes publiées par la communication de la présidence tchadienne montrent des pirogues frappées par des bombes, des personnes qui se jettent à l’eau pour fuir l’explosion, ainsi que des forêts en feu. Les coordonnées qui s’affichent à l’écran situent ces bombardements sur la frontière entre le Tchad et le Nigeria en date du mercredi 30 octobre.
Cette attaque a touché beaucoup de nos membres, certains ont été blessés et ont été amenés à Doron Baga et emmenés à l'hôpital militaire où ils sont soignés. Mais concernant ceux qui ont été tués dans la brousse, nous ne pouvons pas donner de chiffres, on ne sait pas combien de personnes vont dans cette zone.
Peut-être que lorsque les membres de leur famille ne peuvent pas les retrouver, on peut supposer qu'ils ont été tués lors de l'attaque.
Ceux qui sont revenus avec des blessés, ils nous ont dit que de nombreuses personnes avaient été tuées et qu'ils avaient vu des cadavres au sol... Mais comme l'avion de l'armée effectuait des raids dans la zone, ils n'ont pas pu rester sur place pour faire le décompte ».
Des accusations rejetées par le gouvernement tchadien
Le porte-parole du gouvernement tchadien, le ministre des Affaires étrangères Abderaman Koulamallah, rejette lui ces accusations, au micro de notre correspondant Carol Valade : « Ce sont des informations complètement fantaisistes. Cette fois-ci, nous avons ciblé des objectifs militaires précis, des jihadistes qui ont été neutralisés, mais en aucun cas nous ne nous sommes attaqués à des civils.
Nous avons quand même un certain nombre de renseignements assez précis, assez fiables. En aucun cas nous nous attaquerons à des civils. C'est contraire à notre éthique, c'est contraire à notre vision de la lutte contre le terrorisme. Mais cela prouve qu'ils sont en panique, ces terroristes, et je les comprends qu'ils soient en panique parce que la détermination tchadienne est totale et nous ne renoncerons jamais à la lutte contre le terrorisme. »
Des images aériennes publiées par la communication de la présidence tchadienne montrent des pirogues frappées par des bombes, des personnes qui se jettent à l’eau pour fuir l’explosion, ainsi que des forêts en feu. Les coordonnées qui s’affichent à l’écran situent ces bombardements sur la frontière entre le Tchad et le Nigeria en date du mercredi 30 octobre.
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