Ce samedi, ce sont les étudiants de la ville pétrolière de Doba qui ont manifesté violemment pour protester contre la suppression des bourses d’études. Ils rejoignent ainsi leurs camarades des autres villes, surtout de Ndjamena, qui sont vent debout contre la décision du gouvernement, jugée contraire à ce que le chef de l’Etat a promis à la jeunesse.
« Le président de la République, dans son discours d’investiture, a promis une formation de qualité, de la maternelle au supérieur, à la jeunesse tchadienne. Et il a interpelé cette jeunesse [pour qu'elle fasse] don d’elle-même à la Nation. Et pour aujourd’hui, je pense que la détermination des étudiants est aussi un don. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent des conditions d’études plus aisées pour mieux servir la République », estime Barka Matkissam, président de l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet).
Depuis plusieurs jours, les forces de l’ordre ont pris possession des facultés pour empêcher la tenue des assemblées d'étudiants, lesquels ont changé de stratégie, se dispersant par petits groupes pour attaquer les véhicules de l’administration ou brûler les pneus dans les rues. « Ce n’est pas une solution de bloquer l’accès aux facultés », prévient le président des étudiants. Dimanche soir, plusieurs établissements scolaires privés, menacés par les mouvements sociaux, ont décidé de fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre.
Source: Rfi.fr
« Le président de la République, dans son discours d’investiture, a promis une formation de qualité, de la maternelle au supérieur, à la jeunesse tchadienne. Et il a interpelé cette jeunesse [pour qu'elle fasse] don d’elle-même à la Nation. Et pour aujourd’hui, je pense que la détermination des étudiants est aussi un don. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent des conditions d’études plus aisées pour mieux servir la République », estime Barka Matkissam, président de l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet).
Depuis plusieurs jours, les forces de l’ordre ont pris possession des facultés pour empêcher la tenue des assemblées d'étudiants, lesquels ont changé de stratégie, se dispersant par petits groupes pour attaquer les véhicules de l’administration ou brûler les pneus dans les rues. « Ce n’est pas une solution de bloquer l’accès aux facultés », prévient le président des étudiants. Dimanche soir, plusieurs établissements scolaires privés, menacés par les mouvements sociaux, ont décidé de fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre.
Source: Rfi.fr
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