
Qui a fait fuiter ce document sonore sur les réseaux sociaux depuis quelques jours ? Pourquoi ? De nombreuses questions sont sans réponse jusqu’ici.
Dans l'enregistrement, le rebelle fait également allusion à ses contacts avec le ministre centrafricain de l’Agriculture, et lui annonce même avoir cherché à joindre sans succès le président Michel-Archange Touadéra qui se trouvait alors au sommet de l‘UA, qui a eu lieu il y a une dizaine de jours à Addis-Abeba.
« Le diable »
Pour le gouvernement tchadien une chose est claire, pas question de s’assoir à la même table que Timan Erdimi, qui veut pactiser avec le groupe Wagner, « le diable » à ses yeux. Il estime désormais que le leader de l’UFR s’est exclu de lui-même du pré-dialogue de Doha. « Sous prétexte qu'il veut chasser la France, il veut chasser le Conseil militaire de transition. Mais si Timan Erdimi est capable d'aller pactiser avec le diable pour venir semer le trouble, venir semer la destabilisation dans le pays, c'est une chose extrêmement grave. Nous n'accepterons pas que cet homme qui projette de faire la guerre au moment où les gens veulent faire la paix puissent assister à un pré-dialogue », s'insurge le porte-parole Abderaman Koulamallah.
Il s’en remet pour cela au comité spécial technique et au Qatar, chargés d’organiser le pré-dialogue avec les groupes armés tchadiens prévu dans une douzaine de jours à Doha.
Le gouvernement tchadien pointe également le lien entre Timan Erdimi et un conseiller spécial du président centrafricain par ailleurs ministre de l’Agriculture. Il s’étonne de le voir en possession du numéro de téléphone de Faustin-Archange Touadéra.
« Connivences »
« Cette affaire ne saurait être interprétée comme un simple calcul d'un homme politique mais il y a bien des connivences entre des proches conseillers et des proches membres du gouvernement Touadéra et Timan Erdimi. On donne au gouvernement centrafricain le bénéfice du doute [mais] il est incontestable que les autorités centrafricaines doivent des explications au gouvernement tchadien. »
Contactés par RFI, ni Timan Erdimi, ni le conseiller spécial incriminé ou le porte-parole du président centrafricain n’ont voulu réagir pour le moment.
Le gouvernement tchadien estime désormais que le leader de l’UFR s’est exclu de lui-même du pré-dialogue de Doha et il demande des explications à Bangui.
Dans l'enregistrement, le rebelle fait également allusion à ses contacts avec le ministre centrafricain de l’Agriculture, et lui annonce même avoir cherché à joindre sans succès le président Michel-Archange Touadéra qui se trouvait alors au sommet de l‘UA, qui a eu lieu il y a une dizaine de jours à Addis-Abeba.
« Le diable »
Pour le gouvernement tchadien une chose est claire, pas question de s’assoir à la même table que Timan Erdimi, qui veut pactiser avec le groupe Wagner, « le diable » à ses yeux. Il estime désormais que le leader de l’UFR s’est exclu de lui-même du pré-dialogue de Doha. « Sous prétexte qu'il veut chasser la France, il veut chasser le Conseil militaire de transition. Mais si Timan Erdimi est capable d'aller pactiser avec le diable pour venir semer le trouble, venir semer la destabilisation dans le pays, c'est une chose extrêmement grave. Nous n'accepterons pas que cet homme qui projette de faire la guerre au moment où les gens veulent faire la paix puissent assister à un pré-dialogue », s'insurge le porte-parole Abderaman Koulamallah.
Il s’en remet pour cela au comité spécial technique et au Qatar, chargés d’organiser le pré-dialogue avec les groupes armés tchadiens prévu dans une douzaine de jours à Doha.
Le gouvernement tchadien pointe également le lien entre Timan Erdimi et un conseiller spécial du président centrafricain par ailleurs ministre de l’Agriculture. Il s’étonne de le voir en possession du numéro de téléphone de Faustin-Archange Touadéra.
« Connivences »
« Cette affaire ne saurait être interprétée comme un simple calcul d'un homme politique mais il y a bien des connivences entre des proches conseillers et des proches membres du gouvernement Touadéra et Timan Erdimi. On donne au gouvernement centrafricain le bénéfice du doute [mais] il est incontestable que les autorités centrafricaines doivent des explications au gouvernement tchadien. »
Contactés par RFI, ni Timan Erdimi, ni le conseiller spécial incriminé ou le porte-parole du président centrafricain n’ont voulu réagir pour le moment.
Le gouvernement tchadien estime désormais que le leader de l’UFR s’est exclu de lui-même du pré-dialogue de Doha et il demande des explications à Bangui.
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