Dès l’ouverture de l’audience, les avocats de l’ancien ministre soulèvent la question de la compétence du tribunal : « Monsieur le président, votre tribunal n’est pas compétent pour juger notre client qui est avocat et ancien ministre. Si les faits qui lui sont reprochés ne peuvent être jugés par la Haute Cour de justice, c’est au moins par une cour d’appel, mais pas la vôtre ».
Réponse du procureur de la République : « Nous sommes tout à fait compétents. Le privilège des juridictions que vous évoquez ne relève que du protocole. Dans le fond, rien ne nous empêche de juger Jean-Bernard Padaré ».
Au bout d’une heure de débat, le président du tribunal décide de poursuivre le procès. Les avocats, venus très nombreux soutenir leur confrère, quittent la salle. L’audience continue, mais on constate l’absence du plaignant et de certains témoins obligeant la cour à renvoyer le procès à vendredi prochain. Entre temps, l’ancien ministre retourne en prison où il séjourne depuis lundi.
Source : Rfi.fr
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso