La plus lourde peine prononcée condamne le chef des rebelles, Timan Erdimi. Dirigeant de l'Union des forces de la résistance (UFR), c'est ce neveu du président Idriss Déby qui, depuis la Libye, avait lancé une colonne armée en direction de Ndjamena. Lui écope de la prison à perpétuité par contumace.
Parmi les 267 rebelles arrêtés après l'échec de l'attaque, 12 ont été condamnés à 20 ans de prison, 231 autres à des peines allant de 10 à 15 ans de prison. 24 mineurs, capturés avec les autres, ont été simplement relaxés par la Cour criminelle spéciale siégeant depuis une semaine à Koro Toro, une prison installée dans le désert au nord du pays.
Les condamnés ont tous été capturés après l'arrêt soudain de leur colonne de pick-up qui se dirigeaient vers la capitale. Ils ont été stoppés par trois frappes distinctes des Mirages 2000 de l'aviation française, effectuées à la demande du Tchad.
Ces frappes avaient à l'époque provoqué une levée de boucliers des oppositions tchadienne comme française, au nom du refus de « l'ingérence ». Un argument rejeté par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui avait justifié la légalité de l'intervention contre une « menace de coup d’État ».
Parmi les 267 rebelles arrêtés après l'échec de l'attaque, 12 ont été condamnés à 20 ans de prison, 231 autres à des peines allant de 10 à 15 ans de prison. 24 mineurs, capturés avec les autres, ont été simplement relaxés par la Cour criminelle spéciale siégeant depuis une semaine à Koro Toro, une prison installée dans le désert au nord du pays.
Les condamnés ont tous été capturés après l'arrêt soudain de leur colonne de pick-up qui se dirigeaient vers la capitale. Ils ont été stoppés par trois frappes distinctes des Mirages 2000 de l'aviation française, effectuées à la demande du Tchad.
Ces frappes avaient à l'époque provoqué une levée de boucliers des oppositions tchadienne comme française, au nom du refus de « l'ingérence ». Un argument rejeté par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui avait justifié la légalité de l'intervention contre une « menace de coup d’État ».