Le président tchadien Idriss Déby. Photo AFP / Bertrand Guay
Du côté de l'opposition, on respire. Si certains estiment que cinq mois après l'annonce de la tentative de déstabilisation par le gouvernement, l'affaire se gonfle complètement «faute de preuves, personne ne crie victoire. Il y a toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête de certains, ne l'oublions pas », explique même un membre du parti au pouvoir, rappelant que plusieurs personnalités du MPS avaient été elles aussi impliquées dans ce dossier et même arrêtées.
Liberté provisoire, remise en liberté pour raison de santé, cela n'équivaut bien évidemment pas à un non-lieu. D'où l'inquiétude. Plusieurs sources judiciaires affirment d'ailleurs que la procédure est loin d'être terminée. Que le juge en charge du dossier aura bientôt bouclé son instruction et qu'il devrait sous peu renvoyer l'affaire devant la chambre d'accusation.
Au total, sept personnalités avaient été inculpées sur la base des accusations des deux cerveaux présumés de cette tentative de déstabilisation, Moussa Tao Mahamat et Moctar Nantcho, deux anciens rebelles qui étaient rentrés au Tchad sans obtenir de poste. Des documents avaient été saisis chez eux, des communiqués appelant au soulèvement populaire qui n'avaient jamais été rendus public ainsi qu'une liste de noms.
Mais tous ceux dont les noms se trouvaient sur cette liste n'ont pas été inquiétés. Quant aux sept personnalités inculpées, elles ont toujours démenti avoir participé à ce complot.
Source : Rfi.fr
Liberté provisoire, remise en liberté pour raison de santé, cela n'équivaut bien évidemment pas à un non-lieu. D'où l'inquiétude. Plusieurs sources judiciaires affirment d'ailleurs que la procédure est loin d'être terminée. Que le juge en charge du dossier aura bientôt bouclé son instruction et qu'il devrait sous peu renvoyer l'affaire devant la chambre d'accusation.
Au total, sept personnalités avaient été inculpées sur la base des accusations des deux cerveaux présumés de cette tentative de déstabilisation, Moussa Tao Mahamat et Moctar Nantcho, deux anciens rebelles qui étaient rentrés au Tchad sans obtenir de poste. Des documents avaient été saisis chez eux, des communiqués appelant au soulèvement populaire qui n'avaient jamais été rendus public ainsi qu'une liste de noms.
Mais tous ceux dont les noms se trouvaient sur cette liste n'ont pas été inquiétés. Quant aux sept personnalités inculpées, elles ont toujours démenti avoir participé à ce complot.
Source : Rfi.fr