Les travailleurs qui devaient entrer en grève ce lundi ont décidé de reporter leur mouvement d’une semaine. A l’origine de ce report : un début de réponse à leurs revendications, qui portent sur le paiement à terme des salaires et le non versement par l’Etat des subventions qui permettent aux hôpitaux d’assurer les soins aux travailleurs.
Face au préavis, les salaires ont en effet commencé à êtres versés, ainsi que les subventions aux hôpitaux. « Nous avons constaté que les salaires ont commencé d’être payés, et que les subventions sont versées à l’hôpital », note Barka Michel, président de l’Union des syndicats du Tchad. « Dans ces conditions nous donnons une semaine au gouvernement pour payer les salaires du mois de juin, mais pour amorcer le paiement des salaires du mois de juillet. »
Un satisfecit prudent. Le syndicaliste prévient en effet que si, à la fin du préavis, le gouvernement « ne fait pas un effort pour répondre positivement aux préoccupations » des syndicats, « nous serons obligés d’entrer en grève ».