Les faits ont lieu en milieu de semaine. Alors que les geôliers tentaient de fouiller le compartiment où se trouvent les membres du mouvement rebelle, ceux-ci résistent. La tension monte. Les geôliers débordés appellent du renfort. Les gendarmes et policiers accourent et tirent des grenades lacrymogènes vers les cellules.
Le représentant de la Fédération internationale des droits de l’homme, Dobian Assingar, contacté par les prisonniers, raconte. « Un coup de téléphone... Ça a sonné et j’ai décroché. J’entendais une personne qui me disait : nous sommes en train d’être gazés, nous sommes en train d’être gazés… Et puis il y avait beaucoup de bruit. »
Un acte « inadmissible » qui a provoqué la mort d'une personne et en a blessé plusieurs autres dont cinq sont dans un état grave, poursuit Dobian Assingar. Il n’y a pas eu de morts, rétorque le procureur de la République près le tribunal de Ndjamena qui admet tout de même que les forces de l’ordre ont fait usage de la force pour contenir la révolte.
Mais ce qui s’est passé est grave et ne doit pas rester impuni, estime pour sa part Dobian Assingar. « Nous demandons avec insistance au gouvernement d’ouvrir sans délai une enquête, afin de situer les responsabilités et de punir les auteurs. C’est le minimum qu’on doit faire ! Un tel acte, au moment où le processus du dialogue national inclusif est lancé, est à notre avis inconcevable et difficilement interprétable ! »
Le représentant de la Fédération internationale des droits de l’homme, Dobian Assingar, contacté par les prisonniers, raconte. « Un coup de téléphone... Ça a sonné et j’ai décroché. J’entendais une personne qui me disait : nous sommes en train d’être gazés, nous sommes en train d’être gazés… Et puis il y avait beaucoup de bruit. »
Un acte « inadmissible » qui a provoqué la mort d'une personne et en a blessé plusieurs autres dont cinq sont dans un état grave, poursuit Dobian Assingar. Il n’y a pas eu de morts, rétorque le procureur de la République près le tribunal de Ndjamena qui admet tout de même que les forces de l’ordre ont fait usage de la force pour contenir la révolte.
Mais ce qui s’est passé est grave et ne doit pas rester impuni, estime pour sa part Dobian Assingar. « Nous demandons avec insistance au gouvernement d’ouvrir sans délai une enquête, afin de situer les responsabilités et de punir les auteurs. C’est le minimum qu’on doit faire ! Un tel acte, au moment où le processus du dialogue national inclusif est lancé, est à notre avis inconcevable et difficilement interprétable ! »
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