En 2000, la vie politique sénégalaise a connu un tournant décisif. Les libéraux et leurs alliées s’installent au pouvoir après quarante ans de règne socialiste. Ce qui ne va pas sans conséquences, entrainant de fortes mutations. Le paysage médiatique sénégalais n’échappe pas à la règle. De nouveaux quotidiens voient le jour. Quelques années après, les télévisions arrivent. En effet, en 2003 la Rts 2, devenue aujourd’hui 2stv, commence à émettre. Elle consacre ainsi une révolution. Après plus de quarante ans d’indépendance, le Sénégal a sa première seconde chaîne nationale et son unique télé privée.
Par ailleurs, El hadji Ndiaye, propriétaire de la 2stv, et son équipe semblent avoir balisé le terrain. En sept ans, quatre autres chaînes viennent grossir le rang des télévisions privées. Canal infos news, Walf Tv, Rdv et Tfm font maintenant partie du quotidien des Sénégalais. Cependant, les habitudes de ces derniers n’ont toujours pas changé. Les antennes Tv5 ou canal sat trônent toujours sur les terrasses. Les chaines étrangères ne sont pas encore détrônées. Les Sénégalais y trouvent toujours leur compte. Malgré la diversification qui existe dans le choix des chaînes nationales qu’ils peuvent regarder gratuitement sans débourser un sous. Contrairement à l’objet de leur préférence qui requiert un abonnement mensuel. Ce, malgré la situation de crise dans laquelle baigne le Sénégal.
Ainsi, chez la plupart des Sénégalais, seules des chaînes comme France 24, Tf1, France 2, Mtv, Trace Tv, Rtl9 et autres, la liste est loin d’être exhaustive, peuvent les retenir devant le petit écran. Une situation qui s’explique par le fait « techniquement ces chaînes nous offrent des images belles à voir, des montages bien faits et des plateaux de rêve », analyse un jeune acteur culturel, habitant les Parcelles Assainies et qu’on va surnommer P.G.D. Il ajoute à son analyse « les programmes sont plus diversifiés et sont de qualité, on a des informations fraîches et ponctuelles en plus ». Jeune comptable, faisant fort effet avec son ensemble costard marron, Ablaye Thiam, la trentaine bien entamée, accroché au détour d’une ruelle, affirme, « les télévisions étrangères sont de loin meilleures, nos journalistes essaient de faire la télé et ceux-là que moi je regarde, ils assurent ».
En outre, chacun y va de ses considérations. Autant certains sont intéressés par la qualité du programme diffusé, autant d’autres par l’esthétique. Awa, jeune lycéenne rêvant de devenir un jour présentatrice à la télé, explique son amour pour ses chaînes par « l’élégance, la prestance et l’éloquence de ses journalistes », affirme-t-elle. « Les plateaux sont épatants, les présentatrices sont élégantes sans être extravagantes, elles ont de la classe et accrochent forcément le téléspectateur », ajoute-t-elle à son argumentation. Ses préoccupations diffèrent de celui de son jeune frère, Oumar qui soutient que « on n'a pas encore au Sénégal une chaîne qui nous offre exclusivement des bandes dessinées comme Tiji ou juste de la musique comme Trace ou encore du foot, des films ».
A la lumière de ces remarques, l’on pourrait dire que c’est le contenu proposé par les chaînes de télévision qui ne répondent pas aux attentes des populations. Ces gens s’attendent à des programmes diversifiés et créatifs. Toutes les télés proposent presque le même contenu. Seuls les noms des émissions changent, a-t-on l’impression. Elles ne s’imposent donc pas et n’accrochent que pendant de courts moments. Comme le témoigne Ablaye Thiam, « sérieusement à part la lutte et les matchs du Sénégal, je ne regarde que les chaînes étrangères ». Par ricochet, il est légitime de dire que seuls les grands moments du sport arrivent à accrocher notre interlocuteur sur 2stv, Walf, Rts1ou encore Tfm. Ces journalistes de l’image doivent donc revoir leur contenu. « Nous attendons de nos télés, des informations équilibrées, des émissions qui reflètent notre quotidien, la retransmission des grands événements sportifs, pas seulement lutte et foot », indique P.G.D. Pour lui, les informations diffusées ne reflètent aucune objectivité. Idée qu’il partage avec Fallou Diop, jeune étudiant, en 3ème année d’urbanisme dans une université privée de Dakar. Selon Fallou, « les éditions proposées à la télé ne changent pas, c’est toujours des faits divers, des populations qui crient la misère, aucune objectivité, on entend jamais l’autre partie, si ce ne sont des commentaires qui aggravent la situation ». La solution serait « que les medias prennent du recul et se départissent des partis politiques ». Encore que selon, P.G.D « ils doivent nous proposer des reportages faits dans les coins les plus reculés du Sénégal ainsi que donner la parole aux autres cultures et nous proposer aussi des émissions éducatives ».
Sur un autre registre, autant ces télés comptent des fans autant les chaînes nationales en comptent. « Moi ma télé préférée, c’est la 2stv, je regarde tout ce qu’elle met », nous dit Oumar Dia, jeune documentaliste. Hobbies qu’il partage avec Libasse qui « regarde toutes les chaînes nationales car « je suis sénégalais et dois être au courant de ce qui se passe chez moi avant d’aller à la conquête des autres ».
Par ailleurs, El hadji Ndiaye, propriétaire de la 2stv, et son équipe semblent avoir balisé le terrain. En sept ans, quatre autres chaînes viennent grossir le rang des télévisions privées. Canal infos news, Walf Tv, Rdv et Tfm font maintenant partie du quotidien des Sénégalais. Cependant, les habitudes de ces derniers n’ont toujours pas changé. Les antennes Tv5 ou canal sat trônent toujours sur les terrasses. Les chaines étrangères ne sont pas encore détrônées. Les Sénégalais y trouvent toujours leur compte. Malgré la diversification qui existe dans le choix des chaînes nationales qu’ils peuvent regarder gratuitement sans débourser un sous. Contrairement à l’objet de leur préférence qui requiert un abonnement mensuel. Ce, malgré la situation de crise dans laquelle baigne le Sénégal.
Ainsi, chez la plupart des Sénégalais, seules des chaînes comme France 24, Tf1, France 2, Mtv, Trace Tv, Rtl9 et autres, la liste est loin d’être exhaustive, peuvent les retenir devant le petit écran. Une situation qui s’explique par le fait « techniquement ces chaînes nous offrent des images belles à voir, des montages bien faits et des plateaux de rêve », analyse un jeune acteur culturel, habitant les Parcelles Assainies et qu’on va surnommer P.G.D. Il ajoute à son analyse « les programmes sont plus diversifiés et sont de qualité, on a des informations fraîches et ponctuelles en plus ». Jeune comptable, faisant fort effet avec son ensemble costard marron, Ablaye Thiam, la trentaine bien entamée, accroché au détour d’une ruelle, affirme, « les télévisions étrangères sont de loin meilleures, nos journalistes essaient de faire la télé et ceux-là que moi je regarde, ils assurent ».
En outre, chacun y va de ses considérations. Autant certains sont intéressés par la qualité du programme diffusé, autant d’autres par l’esthétique. Awa, jeune lycéenne rêvant de devenir un jour présentatrice à la télé, explique son amour pour ses chaînes par « l’élégance, la prestance et l’éloquence de ses journalistes », affirme-t-elle. « Les plateaux sont épatants, les présentatrices sont élégantes sans être extravagantes, elles ont de la classe et accrochent forcément le téléspectateur », ajoute-t-elle à son argumentation. Ses préoccupations diffèrent de celui de son jeune frère, Oumar qui soutient que « on n'a pas encore au Sénégal une chaîne qui nous offre exclusivement des bandes dessinées comme Tiji ou juste de la musique comme Trace ou encore du foot, des films ».
A la lumière de ces remarques, l’on pourrait dire que c’est le contenu proposé par les chaînes de télévision qui ne répondent pas aux attentes des populations. Ces gens s’attendent à des programmes diversifiés et créatifs. Toutes les télés proposent presque le même contenu. Seuls les noms des émissions changent, a-t-on l’impression. Elles ne s’imposent donc pas et n’accrochent que pendant de courts moments. Comme le témoigne Ablaye Thiam, « sérieusement à part la lutte et les matchs du Sénégal, je ne regarde que les chaînes étrangères ». Par ricochet, il est légitime de dire que seuls les grands moments du sport arrivent à accrocher notre interlocuteur sur 2stv, Walf, Rts1ou encore Tfm. Ces journalistes de l’image doivent donc revoir leur contenu. « Nous attendons de nos télés, des informations équilibrées, des émissions qui reflètent notre quotidien, la retransmission des grands événements sportifs, pas seulement lutte et foot », indique P.G.D. Pour lui, les informations diffusées ne reflètent aucune objectivité. Idée qu’il partage avec Fallou Diop, jeune étudiant, en 3ème année d’urbanisme dans une université privée de Dakar. Selon Fallou, « les éditions proposées à la télé ne changent pas, c’est toujours des faits divers, des populations qui crient la misère, aucune objectivité, on entend jamais l’autre partie, si ce ne sont des commentaires qui aggravent la situation ». La solution serait « que les medias prennent du recul et se départissent des partis politiques ». Encore que selon, P.G.D « ils doivent nous proposer des reportages faits dans les coins les plus reculés du Sénégal ainsi que donner la parole aux autres cultures et nous proposer aussi des émissions éducatives ».
Sur un autre registre, autant ces télés comptent des fans autant les chaînes nationales en comptent. « Moi ma télé préférée, c’est la 2stv, je regarde tout ce qu’elle met », nous dit Oumar Dia, jeune documentaliste. Hobbies qu’il partage avec Libasse qui « regarde toutes les chaînes nationales car « je suis sénégalais et dois être au courant de ce qui se passe chez moi avant d’aller à la conquête des autres ».
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