Oussama Werchfani, chef de la brigade de la Direction libyenne générale pour la lutte contre le terrorisme qui dépend du ministère de l'Intérieur au gouvernement intérimaire de l'est de la Libye, raconte l’arrestation de Keddoussi, femme de Mokthar Belmokhtar : « Nous les avons arrêtées à 100 km au sud de Darna (ville à l'est de la Libye, ndlr), nous avons fouillé la voiture et nous avons commencé à les questionner. Elles ont dit qu'elles étaient Libyennes mais elles étaient confuses et n'avaient pas l'accent libyen. Chaque femme était accompagnée d'un enfant, la première avait une gamine de 40 jours, et l'autre une fille de trois ans. Nous avons senti sur leur corps les ceintures explosives et nous les avons désactivées. Nous pensons qu'elles ne les ont pas actionnées à cause des enfants. Nous avons aussi confisqué les téléphones portables. Jusqu'à cet instant, les informations en notre possession disaient qu'elles étaient des simples femmes terroristes. Nous ne savions pas qu'il s’agissait de la femme de Belmokhtar. Nous l’avons appris à l'interrogatoire. »
« Une des deux femmes a avoué que Belmokhtar est dans un camp d'entraînement à Aljofra (au sud de la Libye dans le désert, ndlr) avec le terroriste Ziad Balaam, un des dirigeants du groupe terroriste les Brigades de défense de Benghazi (groupe qui combat l'armée de Haftar à Ajdabya et à Benghazi, ndlr) et que Belmokhtar était toujours en vie il y a quatre mois. Dans les téléphones, nous avons trouvé en dossiers tous les livres qui portent les idées d'al-Qaïda et des photos terroristes. Elle a avoué qu'elle vit depuis quatre ans entre la Libye et l'Algérie. Elles possédaient deux passeports. Elle était mariée deux fois auparavant avec des hommes d'al-Qaïda qui ont trouvé la mort. »
Keddoussi serait recherchée en Tunisie pour crimes terroristes. Mais les autorités tunisiennes contactées par RFI n'ont pas souhaité réagir. Elle constitue une mine d'information car elle serait en rapport étroit avec plusieurs dirigeants d'Aqmi au nord de l'Afrique, affirment les autorités libyennes. Elle a notamment assuré que Mokhtar Belmokhtar qu'elle avait vu il y a 4 mois était toujours bien vivant et qu'il était au sud de la Libye.
« Une des deux femmes a avoué que Belmokhtar est dans un camp d'entraînement à Aljofra (au sud de la Libye dans le désert, ndlr) avec le terroriste Ziad Balaam, un des dirigeants du groupe terroriste les Brigades de défense de Benghazi (groupe qui combat l'armée de Haftar à Ajdabya et à Benghazi, ndlr) et que Belmokhtar était toujours en vie il y a quatre mois. Dans les téléphones, nous avons trouvé en dossiers tous les livres qui portent les idées d'al-Qaïda et des photos terroristes. Elle a avoué qu'elle vit depuis quatre ans entre la Libye et l'Algérie. Elles possédaient deux passeports. Elle était mariée deux fois auparavant avec des hommes d'al-Qaïda qui ont trouvé la mort. »
Keddoussi serait recherchée en Tunisie pour crimes terroristes. Mais les autorités tunisiennes contactées par RFI n'ont pas souhaité réagir. Elle constitue une mine d'information car elle serait en rapport étroit avec plusieurs dirigeants d'Aqmi au nord de l'Afrique, affirment les autorités libyennes. Elle a notamment assuré que Mokhtar Belmokhtar qu'elle avait vu il y a 4 mois était toujours bien vivant et qu'il était au sud de la Libye.
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