Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint des niveaux records en 2023, entraînant une hausse prévisible des températures dans les années à venir, selon l'agence météorologique des Nations Unies. Cette dernière rapporte que "le dioxyde de carbone (CO2), qui a augmenté de plus de 10 % en à peine 20 ans, s'accumule dans l'atmosphère à un rythme sans précédent."
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) précise que " les niveaux des trois principaux gaz à effet de serre CO2, méthane (CH4) et protoxyde d'azote (N2O) ont tous augmenté en 2022. Les émissions de CO2 issues des feux de végétation, combinées aux émissions élevées provenant des combustibles fossiles, ont contribué à cette hausse."
« Une autre année, un autre record. Cela devrait alerter les décideurs. Nous accusons un retard significatif sur les objectifs de l’Accord de Paris », a déclaré Celeste Saulo, secrétaire générale de l'OMM, repris par Libération. Il a rappelé que l’objectif est de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, avec une cible de 1,5°C si possible. Saulo a souligné que " 2023 a enregistré les températures mondiales sur terre et en mer les plus élevées depuis 1850."
La publication du rapport annuel sur les gaz à effet de serre de l'OMM précède la COP29, qui se tiendra du 11 au 22 novembre à Bakou, Azerbaïdjan. Ce rapport révèle qu'environ la moitié des émissions de CO2 reste dans l'atmosphère, tandis qu'un quart est absorbé par les océans et moins de 30 % par les écosystèmes terrestres, des chiffres influencés par des phénomènes climatiques tels qu’El Niño et La Niña.
Les risques des rétroactions climatiques
Lors des épisodes El Niño, les niveaux de gaz à effet de serre augmentent, car les sécheresses et les incendies réduisent la capacité des écosystèmes terrestres à absorber le carbone. L’OMM met en garde contre ce « cercle vicieux » et alerte que les écosystèmes pourraient bientôt devenir des sources nettes d’émissions. Les incendies pourraient libérer davantage de carbone dans l’atmosphère, tandis que le réchauffement des océans réduirait leur capacité d’absorption de CO2, ce qui accélérerait le réchauffement climatique. Ko Barrett, secrétaire générale adjointe de l'OMM, souligne que ces rétroactions climatiques constituent une menace majeure.
La dernière fois que la Terre a connu une concentration de CO2 similaire, il y a 3 à 5 millions d'années, les températures étaient de 2 à 3°C plus élevées, et le niveau de la mer était de 10 à 20 mètres plus haut. En 2023, les concentrations de CO2, méthane, et protoxyde d'azote sont respectivement à 420 ppm, 1934 ppb, et 336 ppb, soit 151 %, 265 %, et 125 % des niveaux de 1750.
Plans d’action climatique « insuffisants »
L’ONU Climat a également publié un rapport de synthèse sur les contributions nationales déterminées (CDN) en vue de la COP29. Le secrétaire exécutif d’ONU Climat, Simon Stiell, a déclaré : « Les plans actuels sont loin de répondre aux besoins pour prévenir un réchauffement qui pourrait paralyser l’économie mondiale et mettre en péril des milliards de vies. » Il souligne que des plans d’action plus ambitieux pourraient non seulement éviter une crise climatique, mais aussi offrir des opportunités de développement, de création d’emplois, et d’amélioration de la santé.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) précise que " les niveaux des trois principaux gaz à effet de serre CO2, méthane (CH4) et protoxyde d'azote (N2O) ont tous augmenté en 2022. Les émissions de CO2 issues des feux de végétation, combinées aux émissions élevées provenant des combustibles fossiles, ont contribué à cette hausse."
« Une autre année, un autre record. Cela devrait alerter les décideurs. Nous accusons un retard significatif sur les objectifs de l’Accord de Paris », a déclaré Celeste Saulo, secrétaire générale de l'OMM, repris par Libération. Il a rappelé que l’objectif est de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, avec une cible de 1,5°C si possible. Saulo a souligné que " 2023 a enregistré les températures mondiales sur terre et en mer les plus élevées depuis 1850."
La publication du rapport annuel sur les gaz à effet de serre de l'OMM précède la COP29, qui se tiendra du 11 au 22 novembre à Bakou, Azerbaïdjan. Ce rapport révèle qu'environ la moitié des émissions de CO2 reste dans l'atmosphère, tandis qu'un quart est absorbé par les océans et moins de 30 % par les écosystèmes terrestres, des chiffres influencés par des phénomènes climatiques tels qu’El Niño et La Niña.
Les risques des rétroactions climatiques
Lors des épisodes El Niño, les niveaux de gaz à effet de serre augmentent, car les sécheresses et les incendies réduisent la capacité des écosystèmes terrestres à absorber le carbone. L’OMM met en garde contre ce « cercle vicieux » et alerte que les écosystèmes pourraient bientôt devenir des sources nettes d’émissions. Les incendies pourraient libérer davantage de carbone dans l’atmosphère, tandis que le réchauffement des océans réduirait leur capacité d’absorption de CO2, ce qui accélérerait le réchauffement climatique. Ko Barrett, secrétaire générale adjointe de l'OMM, souligne que ces rétroactions climatiques constituent une menace majeure.
La dernière fois que la Terre a connu une concentration de CO2 similaire, il y a 3 à 5 millions d'années, les températures étaient de 2 à 3°C plus élevées, et le niveau de la mer était de 10 à 20 mètres plus haut. En 2023, les concentrations de CO2, méthane, et protoxyde d'azote sont respectivement à 420 ppm, 1934 ppb, et 336 ppb, soit 151 %, 265 %, et 125 % des niveaux de 1750.
Plans d’action climatique « insuffisants »
L’ONU Climat a également publié un rapport de synthèse sur les contributions nationales déterminées (CDN) en vue de la COP29. Le secrétaire exécutif d’ONU Climat, Simon Stiell, a déclaré : « Les plans actuels sont loin de répondre aux besoins pour prévenir un réchauffement qui pourrait paralyser l’économie mondiale et mettre en péril des milliards de vies. » Il souligne que des plans d’action plus ambitieux pourraient non seulement éviter une crise climatique, mais aussi offrir des opportunités de développement, de création d’emplois, et d’amélioration de la santé.
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