La Société africaine de transformation, reconditionnement et de commerce (Satrec) est en pleine tourmente. Après quatre mois sans salaire, les agents ont manifesté leur mécontentement en bloquant leur employeur hier vendredi, de 21 h à 23 h. Cet incident a conduit à l'interpellation de cinq (5) d'entre eux par la gendarmerie, où ils sont toujours en garde à vue.
Contacté par PressAfrik, Chaouki Haïdouss, directeur de la Satrec, a réagi en promettant la libération des agents, tout en annonçant leur licenciement. « Ils n’ont pas rempli leurs obligations, ils nous ont retenus dans nos bureaux alors que nous voulions prier à 13 h », a déclaré Haïdouss.
« Nous étions entre 700 et 800 personnes dans les locaux, mais ils ont fermé toutes les portes et n’ont laissé qu’une cinquantaine d’entre nous aller prier. Ils nous ont maintenu jusqu’à 23 h 30 sans possibilité de sortir. Nous avons tenté de négocier, mais ils ont refusé et empêché certains cadres de quitter les lieux. Ils ont fait usage de la force », a-t-il poursuivi.
Haïdouss a précisé avoir lui-même contacté les gendarmes et déposé une plainte, ce qui a conduit à l’arrestation des cinq agents, dont le chef de la sécurité.
« La Satrec a subi un détournement de plusieurs milliards. J’avais demandé un délai pour relancer l’activité de l’entreprise, mais certains employés ont refusé d’attendre. Cinq agents tirent les ficelles et malheureusement emportent les autres, ce qui a exacerbé la situation », a-t-il expliqué.
Son objectif, dit-il, est de sauver l’entreprise et ses emplois à long terme. Pour éviter une escalade, M. Haïdouss a demandé la libération des agents, soulignant qu’il ne souhaite pas les licencier pour faute grave, mais plutôt négocier une démission en bonne et due forme.
Les employés interpellés sont Libasse Diop, Apha Dramé, Amadou Baldé, Keba Sow et Samuel Diatta. À noter que le délégué du personnel ne figure pas parmi les arrestations.
Un agent de la Satrec, sous couvert de l’anonymat, a vivement contesté les déclarations de Chaouki Haïdouss. « Nous avons simplement exercé notre droit en réclamant nos salaires. Il n’y a eu ni séquestration ni association de malfaiteurs », a-t-il affirmé.
« Cela fait quatre mois que nous sommes sans salaires. C’est une question de survie, et c’est pourquoi les employés ont agi de la sorte. Leur arrestation est totalement injuste », a-t-il ajouté.
La situation reste tendue au sein de la Satrec.
Contacté par PressAfrik, Chaouki Haïdouss, directeur de la Satrec, a réagi en promettant la libération des agents, tout en annonçant leur licenciement. « Ils n’ont pas rempli leurs obligations, ils nous ont retenus dans nos bureaux alors que nous voulions prier à 13 h », a déclaré Haïdouss.
« Nous étions entre 700 et 800 personnes dans les locaux, mais ils ont fermé toutes les portes et n’ont laissé qu’une cinquantaine d’entre nous aller prier. Ils nous ont maintenu jusqu’à 23 h 30 sans possibilité de sortir. Nous avons tenté de négocier, mais ils ont refusé et empêché certains cadres de quitter les lieux. Ils ont fait usage de la force », a-t-il poursuivi.
Haïdouss a précisé avoir lui-même contacté les gendarmes et déposé une plainte, ce qui a conduit à l’arrestation des cinq agents, dont le chef de la sécurité.
« La Satrec a subi un détournement de plusieurs milliards. J’avais demandé un délai pour relancer l’activité de l’entreprise, mais certains employés ont refusé d’attendre. Cinq agents tirent les ficelles et malheureusement emportent les autres, ce qui a exacerbé la situation », a-t-il expliqué.
Son objectif, dit-il, est de sauver l’entreprise et ses emplois à long terme. Pour éviter une escalade, M. Haïdouss a demandé la libération des agents, soulignant qu’il ne souhaite pas les licencier pour faute grave, mais plutôt négocier une démission en bonne et due forme.
Les employés interpellés sont Libasse Diop, Apha Dramé, Amadou Baldé, Keba Sow et Samuel Diatta. À noter que le délégué du personnel ne figure pas parmi les arrestations.
Un agent de la Satrec, sous couvert de l’anonymat, a vivement contesté les déclarations de Chaouki Haïdouss. « Nous avons simplement exercé notre droit en réclamant nos salaires. Il n’y a eu ni séquestration ni association de malfaiteurs », a-t-il affirmé.
« Cela fait quatre mois que nous sommes sans salaires. C’est une question de survie, et c’est pourquoi les employés ont agi de la sorte. Leur arrestation est totalement injuste », a-t-il ajouté.
La situation reste tendue au sein de la Satrec.
Autres articles
-
3e édition de l'Initiative Tremplin Startup UEMOA 2024 : un tremplin pour l'innovation et la créativité des jeunes entrepreneurs
-
Incendie marché Guedj de Kaolack : plus d’un milliard FCFA de pertes, selon la directrice de Promogem
-
Taïba Niassène : le maire déplore le retard dans la mise en œuvre du plan directeur d’assainissement
-
Incendie à l’hypermarché Exclusive de Yoff : « aucune perte en vies humaines, des dégâts matériels » considérables » (pompiers)
-
Général Moussa Fall : une nouvelle plainte contre l'ancien Haut Commandant de la Gendarmerie