Le Conseil constitutionnel encore en scelle. C’est encore une fois Bennoo Siggil Senegaal qui le remet sur le tapis avec un projet de requête pour la destitution du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade. Cette saisine fait suite à la vive polémique sur le monument de la renaissance qui a amené le président de la République a usé de propos jugé «offensants et humiliants» à l’encontre des chrétiens.
«Nous avons estimé au niveau de la conférence des leaders de Bennoo qu’Abdoulaye Wade était devenu un danger pour la République, pour la démocratie, un danger énorme pour la cohésion nationale et la paix civile dans ce pays. Et ce n’est pas pour la première fois. Vous vous souvenez des dernières sorties qu’il avait faites contre l’Eglise avant de dire que ses propos ont été travestis par la presse», a déclaré le porte-parole du jour de la conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal et responsable du Mouvement Yoonu Askan wi. Madièye Mbodj a affirmé que «les agissements de Wade constituent un danger et révèlent une incapacité, une inaptitude à diriger le pays». Et d’ajouter : «c’est pourquoi nous voulons épargner notre pays du chaos. Nous avons pensés qu’il était temps de saisir le Conseil constitutionnel pour l’amener à constater l’incapacité du Président à diriger le pays».
Les camarades d’Amath Dansokho ont instruit leurs plénipotentiaires pour que les avocats de l’opposition soient entament la procédure et déposent le recours avant la fin du mois de janvier.
Une décision de l’opposition qui sonne comme un coup d’Etat pour les tenants du pouvoir. Le porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a fait savoir que «ce recours de l’opposition n’est ni plus ni moins qu’une tentative de coup d’Etat, un putsch politique». C’est la raison pour laquelle, il appelle ses camarades à se mobiliser.
Le porte-parole du PDS, par ailleurs président du Conseil régional de Kaffrine a estimé que «c’est scandaleux surtout dans une République où les règles sont fixées par les lois et règlements. C’est indécent parce que traiter quelqu’un de cette manière alors que rien ne le justifie me semble être une démarche aux antipodes de nos valeurs en tant que Sénégalais et en tant que démocrates».
Babacar Gaye se dit convaincu que le Conseil constitutionnel ne suivra pas les auteurs de ce recours. «Je pense que le Conseil constitutionnel sénégalais est très conscient de ses prérogatives et sait exactement en quoi il est compétent», a-t-il affirmé. Et d’insister : «cette demande sera forcément irrecevable parce que ne reposant sur aucun lien juridique».
«Nous avons estimé au niveau de la conférence des leaders de Bennoo qu’Abdoulaye Wade était devenu un danger pour la République, pour la démocratie, un danger énorme pour la cohésion nationale et la paix civile dans ce pays. Et ce n’est pas pour la première fois. Vous vous souvenez des dernières sorties qu’il avait faites contre l’Eglise avant de dire que ses propos ont été travestis par la presse», a déclaré le porte-parole du jour de la conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal et responsable du Mouvement Yoonu Askan wi. Madièye Mbodj a affirmé que «les agissements de Wade constituent un danger et révèlent une incapacité, une inaptitude à diriger le pays». Et d’ajouter : «c’est pourquoi nous voulons épargner notre pays du chaos. Nous avons pensés qu’il était temps de saisir le Conseil constitutionnel pour l’amener à constater l’incapacité du Président à diriger le pays».
Les camarades d’Amath Dansokho ont instruit leurs plénipotentiaires pour que les avocats de l’opposition soient entament la procédure et déposent le recours avant la fin du mois de janvier.
Une décision de l’opposition qui sonne comme un coup d’Etat pour les tenants du pouvoir. Le porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a fait savoir que «ce recours de l’opposition n’est ni plus ni moins qu’une tentative de coup d’Etat, un putsch politique». C’est la raison pour laquelle, il appelle ses camarades à se mobiliser.
Le porte-parole du PDS, par ailleurs président du Conseil régional de Kaffrine a estimé que «c’est scandaleux surtout dans une République où les règles sont fixées par les lois et règlements. C’est indécent parce que traiter quelqu’un de cette manière alors que rien ne le justifie me semble être une démarche aux antipodes de nos valeurs en tant que Sénégalais et en tant que démocrates».
Babacar Gaye se dit convaincu que le Conseil constitutionnel ne suivra pas les auteurs de ce recours. «Je pense que le Conseil constitutionnel sénégalais est très conscient de ses prérogatives et sait exactement en quoi il est compétent», a-t-il affirmé. Et d’insister : «cette demande sera forcément irrecevable parce que ne reposant sur aucun lien juridique».