Seulement deux jours après la destitution de son prédécesseur Srettha Thavisin par voie de justice pour des manquements à l'éthique, voilà Paetongtarn Shinawatra propulsée Première ministre de Thaïlande, la deuxième femme à occuper ce poste. C'est la plus jeune dirigeante qu'ait connue la Thaïlande depuis la fin de la monarchie absolue en 1932. Elle est l'héritière de la dynastie politique la plus puissante de Thaïlande, troisième enfant de Thaskin, l'ex-chef du gouvernement de 2001 à 2006, et nièce de Yingluck, première femme Première ministre de l'histoire du pays entre 2011 et 2014. Les deux avaient été renversés par un coup d'État.
Après l'annonce officielle du résultat du vote, elle a dit « espérer améliorer la qualité de vie et donner du pouvoir à tous les Thaïlandais », au cours d'une conférence de presse. Née à Bangkok en 1986, la nouvelle Première ministre a étudié l'hôtellerie au Royaume-Uni avant de prendre la tête de la branche hôtelière du groupe familial créé par son père, milliardaire. Mariée à un pilote de ligne et mère de deux enfants, Paetongtarn est une novice en politique, placée à la tête du parti Pheu Thai en octobre dernier. Déjà candidate au poste de première ministre, elle avait fait campagne l’an passé lors des élections législatives, au terme desquelles le Peu Thai avait formé un gouvernement de coalition. Critiquée pour son inexpérience, elle a répondu qu'elle consultait souvent son père, ombre inévitable de l'échiquier politique thaïlandais où tout se joue en coulisses.
Après l'annonce officielle du résultat du vote, elle a dit « espérer améliorer la qualité de vie et donner du pouvoir à tous les Thaïlandais », au cours d'une conférence de presse. Née à Bangkok en 1986, la nouvelle Première ministre a étudié l'hôtellerie au Royaume-Uni avant de prendre la tête de la branche hôtelière du groupe familial créé par son père, milliardaire. Mariée à un pilote de ligne et mère de deux enfants, Paetongtarn est une novice en politique, placée à la tête du parti Pheu Thai en octobre dernier. Déjà candidate au poste de première ministre, elle avait fait campagne l’an passé lors des élections législatives, au terme desquelles le Peu Thai avait formé un gouvernement de coalition. Critiquée pour son inexpérience, elle a répondu qu'elle consultait souvent son père, ombre inévitable de l'échiquier politique thaïlandais où tout se joue en coulisses.
Et sa tâche, dit-elle, sera, comme son père, d'améliorer les conditions de vie de la population. Suivie par plus de 600 000 personnes sur Instagram, celle qu'on surnomme « Ung Ing », est aussi une star des réseaux sociaux. Elle partage volontiers des clichés de sa vie familiale et mondaine. Son pari sera de séduire les nouvelles générations, véritable enjeu de son mandat, après que la jeunesse a réclamé une refonte en profondeur du système. Il faudra également conserver les liens avec les électeurs plus âgés, fidèles à son père et éviter un nouveau putsch des militaires.
La candidate a indiqué jeudi qu'elle s'inscrivait dans la lignée de son prédécesseur, qui avait donné la priorité au tourisme et aux investissements étrangers pour relancer une croissance stagnante.
La candidate a indiqué jeudi qu'elle s'inscrivait dans la lignée de son prédécesseur, qui avait donné la priorité au tourisme et aux investissements étrangers pour relancer une croissance stagnante.