Le suspect identifié grâce aux images des caméras de sécurité est un jeune homme avec un tee-shirt jaune portant un sac à dos. On le voit arriver avec le sac au sanctuaire Erawan, puis partir sans le sac quinze minutes après, peu avant l’explosion. Le chef de la junte thaïlandaise et Premier ministre Prayuth Chan-ocha a affirmé que ce suspect appartenait à un groupe opposé à la junte et qu’il était originaire du nord-est du pays.
Le bastion des Chemises rouges
Le nord-est est le bastion des Chemises rouges, les partisans de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par un coup d’Etat en 2006 et ennemi juré des généraux au pouvoir. Il faut sans doute garder une certaine prudence par rapport à ces affirmations. En avril dernier, la junte avait accusé les Chemises rouges d’avoir commis un attentat sur l’île touristique de Koh Samui, mais aucune preuve n’a été apportée depuis.
Libertés publiques encore restreintes
Ce qui semble certain, c’est que l’attentat va permettre à la junte de restreindre encore plus les libertés publiques sous prétexte de sécurité nationale et de prolonger son maintien au pouvoir.