Thierno Alassane Sall candidat déchu à la présidentielle de mars 2024 et tête de liste de la coalition SENEGAAL KESÉ, s’est exprimé sur les élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre prochain. Selon lui, « offrir la majorité à ce régime constituerait un risque et une entrave au fonctionnement démocratique ». Concernant les mutations politiques et les différentes coalitions Thierno Alassane Sall pense que « les Sénégalais risquent de revoir les mêmes configurations comme lors de la précédente Assemblée à cause de l'inter-coalition. Et ils finissent tous par se séparer à cause d'intérêts crypto personnels ».
Le leader de LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS a tenu ces propos dans l'émission Yoon Wi. Interpellé sur le choix porté sur l’appellation de la coalition dont il fait partie, Thierno Alassane Sall a d’abord souligné qu’ « il est important de toujours bien choisir ses alliés politiques ».
« Lors de la confection des listes de la coalition, la position de Abdoul Mbaye a été de laisser sa place à la jeunesse. Une décision très sage de l'homme, qui s'est toujours montré à la hauteur de ses engagements. Avec lui et d'autres hommes de valeurs, nous avons mis sur pied la coalition « SENEGAAL KESÉ », pour ainsi rappeler que le pays et ses intérêts sont au-dessus de tous », a soutenu Thierno Alassane.
Répondant à la question : « n’est-il pas difficile dans ce Sénégal de faire de la politique tout en gardant ses valeurs ? » TAS a répondu par l’affirmatif « oui », avant d’argumenter : « Lorsque j'avais soulevé la question sur la double nationalité de Karim Wade, beaucoup d'entre les acteurs politiques de l'opposition comme du pouvoir, savaient au fond d'eux que mon combat en ce sens était légitime, mais ils en ont profité pour me diaboliser. Allant jusqu'à dire que je travaillais pour le compte d'un autre candidat et qu'un opposant ne devrait jamais s'attaquer à un autre de l'opposition. Ceux qui proféraient ces allégations, savaient en même temps qu'ils avaient tout faux. Et voilà aujourd'hui, qu'une d'entre celles qui m'ont agressé à l'Assemblée nationale, vient devant une télé de la place, confirmer ma position. Pour vous dire, combien les politiques peuvent changer selon les situations du moment ».
Se prononçant sur les arrestations tous azimuts, la tête de liste de Sénégal Kessé, rappelle à Ousmane Sonko, quelques de ses déclarations jusque-là « sans preuve ». Tout en jugeant que « Cest “Sonko Ousmane” du passé qui s'oppose maintenant à Ousmane Sonko ».
« Lors des présidentielles de 2019, l'opposant Ousmane Sonko avait contesté les chiffres du gouvernement. Les PV qu'il détenait étaient différents de ceux prononcés par le Conseil constitutionnel. Il a ensuite accusé Macky Sall d'avoir truqué ces élections. Dans « l'affaire des 94 milliards », il disait avoir la preuve sur l'existence d'un compte de 46 milliards et jusque-là, nous n'avons pas vu le moindre papier et bien étant aujourd'hui le Premier ministre. Le rôle de l'opposant est bien sûr de contester. Alors si on doit arrêter quelqu'un pour avoir contesté les propos d'Ousmane Sonko, c'est plutôt “Sonko Ousmane” , pour ainsi dire que c'est lui-même qui ne cesse de se contredire.»
Revenant sur les élections législatives, Thierno Alassane de confier : « Personnellement, je doute fort, à l'avenir que les parlementaires de PASTEF puissent dire non à Ousmane Sonko ». « Un député ne doit pas opposer son veto pour simplement plaire à son camp. L'intérêt général a toujours motivé mes choix à l'Assemblée nationale ».
Le leader de LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS a tenu ces propos dans l'émission Yoon Wi. Interpellé sur le choix porté sur l’appellation de la coalition dont il fait partie, Thierno Alassane Sall a d’abord souligné qu’ « il est important de toujours bien choisir ses alliés politiques ».
« Lors de la confection des listes de la coalition, la position de Abdoul Mbaye a été de laisser sa place à la jeunesse. Une décision très sage de l'homme, qui s'est toujours montré à la hauteur de ses engagements. Avec lui et d'autres hommes de valeurs, nous avons mis sur pied la coalition « SENEGAAL KESÉ », pour ainsi rappeler que le pays et ses intérêts sont au-dessus de tous », a soutenu Thierno Alassane.
Répondant à la question : « n’est-il pas difficile dans ce Sénégal de faire de la politique tout en gardant ses valeurs ? » TAS a répondu par l’affirmatif « oui », avant d’argumenter : « Lorsque j'avais soulevé la question sur la double nationalité de Karim Wade, beaucoup d'entre les acteurs politiques de l'opposition comme du pouvoir, savaient au fond d'eux que mon combat en ce sens était légitime, mais ils en ont profité pour me diaboliser. Allant jusqu'à dire que je travaillais pour le compte d'un autre candidat et qu'un opposant ne devrait jamais s'attaquer à un autre de l'opposition. Ceux qui proféraient ces allégations, savaient en même temps qu'ils avaient tout faux. Et voilà aujourd'hui, qu'une d'entre celles qui m'ont agressé à l'Assemblée nationale, vient devant une télé de la place, confirmer ma position. Pour vous dire, combien les politiques peuvent changer selon les situations du moment ».
Se prononçant sur les arrestations tous azimuts, la tête de liste de Sénégal Kessé, rappelle à Ousmane Sonko, quelques de ses déclarations jusque-là « sans preuve ». Tout en jugeant que « Cest “Sonko Ousmane” du passé qui s'oppose maintenant à Ousmane Sonko ».
« Lors des présidentielles de 2019, l'opposant Ousmane Sonko avait contesté les chiffres du gouvernement. Les PV qu'il détenait étaient différents de ceux prononcés par le Conseil constitutionnel. Il a ensuite accusé Macky Sall d'avoir truqué ces élections. Dans « l'affaire des 94 milliards », il disait avoir la preuve sur l'existence d'un compte de 46 milliards et jusque-là, nous n'avons pas vu le moindre papier et bien étant aujourd'hui le Premier ministre. Le rôle de l'opposant est bien sûr de contester. Alors si on doit arrêter quelqu'un pour avoir contesté les propos d'Ousmane Sonko, c'est plutôt “Sonko Ousmane” , pour ainsi dire que c'est lui-même qui ne cesse de se contredire.»
Revenant sur les élections législatives, Thierno Alassane de confier : « Personnellement, je doute fort, à l'avenir que les parlementaires de PASTEF puissent dire non à Ousmane Sonko ». « Un député ne doit pas opposer son veto pour simplement plaire à son camp. L'intérêt général a toujours motivé mes choix à l'Assemblée nationale ».
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