Accusé d’avoir poignardé à mort son voisin, M. Ndiaye, en décembre 2020, dans un village du département de Tivaouane, D. Diaw pourrait bénéficier d’un acquittement si l’expertise médicale ordonnée par le juge confirme qu’il souffrait de troubles mentaux au moment des faits. En effet, après deux ans de tensions marquées par des plaintes et des dénonciations auprès des notables du village, D. Diaw décide de mettre fin à ce qu’il considérait comme des provocations répétées de son voisin, raconte L'Observateur. Armé d’un couteau dissimulé dans sa poche, il s’était attaqué à la victime, lui assénant trois coups mortels à la poitrine et au ventre. Transporté à l’hôpital, M. Ndiaye a succombé à ses blessures.
Interpellé après avoir pris la fuite, D. Diaw a été inculpé pour " homicide volontaire avec préméditation " et placé sous mandat de dépôt. Devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès, l’accusé a reconnu les faits sans détour. « Je l’ai tué parce qu’il ne cessait de me provoquer. Chaque jour, il donnait des coups de pieds au mur de ma chambre. J’ai alerté les notables, mais il continuait à me déranger. J’ai alors décidé d’en finir avec lui », a-t-il déclaré.
Sa mère, appelée à témoigner, a affirmé que son fils présentait des signes de troubles mentaux avant les faits. « Mon fils a déjà été conduit à l’hôpital pour une consultation. On lui avait prescrit des médicaments qui le calmaient, mais il a fini par les jeter et a cessé de les prendre », a-t-elle expliqué.
Pour le procureur de la République, les déclarations de la mère et le comportement de l’accusé suggèrent qu’il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales au moment du crime. Il a ainsi requis une expertise médicale pour évaluer l’état mental de D. Diaw et proposé son acquittement.
L’affaire a été mise en délibéré. Le verdict est attendu pour le 29 janvier 2025.
Interpellé après avoir pris la fuite, D. Diaw a été inculpé pour " homicide volontaire avec préméditation " et placé sous mandat de dépôt. Devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès, l’accusé a reconnu les faits sans détour. « Je l’ai tué parce qu’il ne cessait de me provoquer. Chaque jour, il donnait des coups de pieds au mur de ma chambre. J’ai alerté les notables, mais il continuait à me déranger. J’ai alors décidé d’en finir avec lui », a-t-il déclaré.
Sa mère, appelée à témoigner, a affirmé que son fils présentait des signes de troubles mentaux avant les faits. « Mon fils a déjà été conduit à l’hôpital pour une consultation. On lui avait prescrit des médicaments qui le calmaient, mais il a fini par les jeter et a cessé de les prendre », a-t-elle expliqué.
Pour le procureur de la République, les déclarations de la mère et le comportement de l’accusé suggèrent qu’il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales au moment du crime. Il a ainsi requis une expertise médicale pour évaluer l’état mental de D. Diaw et proposé son acquittement.
L’affaire a été mise en délibéré. Le verdict est attendu pour le 29 janvier 2025.
Autres articles
-
Fatick : un budget de 1,071 milliard de francs CFA pour 2025, axé sur la santé, l’éducation et l’assainissement
-
Kédougou : démantèlement d’un site clandestin d’orpaillage à Margou
-
COUD : le budget remanié de 2024 et le projet de budget initial 2025 adoptés
-
Ndella Madior Diouf compte démarrer une grève de faim dès demain vendredi
-
Lompoul : les populations annoncent une marche pacifique pour protéger leur écosystème