Reconnu coupable d’homicide involontaire du Mareyeur Sangoné Mbaye, l’ancien gendarme à la retraite, Gora Diop, par ailleurs ancien détenu, a été installé le lundi 26 août 2019 à la gouvernance de Thiès pour assurer la fonction de correspondant de la République.
Une nouvelle qui fait réagir la famille du défunt qui définit l’ancien gendarme comme un homme « d'une arrogance notoire » qui a toujours abusé de ses pouvoirs sur la route. Révélant même que le gendarme a une fois pris un enfant de 12 ans qu’il a fait sauté d’un mur, occasionnant une fracture de son bras et que c’était dans la même semaine qu’il a tué le mareyeur », s’indigne un des frères du défunt.
Pour lui, il ne peut pas comprendre, qu'un gendarmerie qui ôte la vie d’un citoyen de manière si barbare peut revenir dans cette même ville (Thiès) et occuper une fonction ? Se demande t-il.
Interpellé sur la question, le gendarme en question, Gora Diop de répondre : « Ces faits n’ont aucune incidence sur ma nomination. Le Médiateur de la République, Maître Alioune Badara Cissé était mon avocat et il maîtrise la situation mieux que quiconque. » Avant de s’interroger : « Combien de personnes ont été condamnées et qui occupent cette fonction jusqu’à présent ? Il y a le cas de Barthélémy Dias. Le maire de ville Talla Sylla a été en détention. Idem pour Idrissa Seck. Ce sont des choses qui arrivent. Je ne suis pas un délinquant », lâche le nouveau représentant du Médiateur de la République de Thiés Gora Diop, avant d’ajouter que « c’était un incident qui est arrivé au cours d’une opération.
Cependant, précise-t-il, c'est l'ancien président, Abdoulaye Wade qui l'a sacrifié pour des raisons politiques. "A l'époque Abdoulaye Wade voulait bénéficier du vote des mareyeurs, c'est pourquoi il a hypothéqué ma carrière", regrette Gora Diop.
Pour rappel, les faits se sont déroulés à Joal dans la nuit du 11 août 2009, lors d'une opération de routine. Le gendarme Gora Diop a été condamné à 5 ans de travaux forcés en plus d'une amende de 300.000 francs le 1 er juin 2013 devant la Cour d’assises militaire qui a disqualifié le meurtre en homicide involontaire. L'Etat civilement responsable a été condamné à allouer 25 millions aux héritiers de la victime.
Une nouvelle qui fait réagir la famille du défunt qui définit l’ancien gendarme comme un homme « d'une arrogance notoire » qui a toujours abusé de ses pouvoirs sur la route. Révélant même que le gendarme a une fois pris un enfant de 12 ans qu’il a fait sauté d’un mur, occasionnant une fracture de son bras et que c’était dans la même semaine qu’il a tué le mareyeur », s’indigne un des frères du défunt.
Pour lui, il ne peut pas comprendre, qu'un gendarmerie qui ôte la vie d’un citoyen de manière si barbare peut revenir dans cette même ville (Thiès) et occuper une fonction ? Se demande t-il.
Interpellé sur la question, le gendarme en question, Gora Diop de répondre : « Ces faits n’ont aucune incidence sur ma nomination. Le Médiateur de la République, Maître Alioune Badara Cissé était mon avocat et il maîtrise la situation mieux que quiconque. » Avant de s’interroger : « Combien de personnes ont été condamnées et qui occupent cette fonction jusqu’à présent ? Il y a le cas de Barthélémy Dias. Le maire de ville Talla Sylla a été en détention. Idem pour Idrissa Seck. Ce sont des choses qui arrivent. Je ne suis pas un délinquant », lâche le nouveau représentant du Médiateur de la République de Thiés Gora Diop, avant d’ajouter que « c’était un incident qui est arrivé au cours d’une opération.
Cependant, précise-t-il, c'est l'ancien président, Abdoulaye Wade qui l'a sacrifié pour des raisons politiques. "A l'époque Abdoulaye Wade voulait bénéficier du vote des mareyeurs, c'est pourquoi il a hypothéqué ma carrière", regrette Gora Diop.
Pour rappel, les faits se sont déroulés à Joal dans la nuit du 11 août 2009, lors d'une opération de routine. Le gendarme Gora Diop a été condamné à 5 ans de travaux forcés en plus d'une amende de 300.000 francs le 1 er juin 2013 devant la Cour d’assises militaire qui a disqualifié le meurtre en homicide involontaire. L'Etat civilement responsable a été condamné à allouer 25 millions aux héritiers de la victime.