Tout de rouge vêtus, les postiers de Thiès ont arpenté hier jeudi les différentes artères de la ville pour exprimer leur colère et leur inquiétude face aux difficultés que traverse actuellement le groupe la Poste.
« SOS le service public postal se meurt au Sénégal », « la Poste un patrimoine national, la préserver, un devoir patriotique », « les postiers disent non à la liquidation de la Poste ». Tels sont les slogans scandés par les manifestants qui ont pris le départ devant la recette principale, pour aboutir à la Préfecture où un mémorandum a été remis à l’autorité administrative.
Selon Makaty Ndoye, délégué du personnel, porte-parole du jour, « cette mauvaise passe découle d’une mauvaise prise en charge de l’Etat qui d’ailleurs doit au minimum à l’entreprise une dette de 47 milliards de FCFA. Cela provient de la rémunération du service public, mais aussi des bourses familiales qui sont payées à la place de l’Etat qui, en contrepartie, ne rembourse pas », dit-il.
« La Poste, c’est plus de 4300 emplois et toute disparition de cette entreprise d’envergure risque de mettre dans le désarroi plus de 4300 ménages », ajoute-t-il.
Selon le délégué du personnel, « la revalorisation de la rémunération du service public passe nécessairement par un accompagnement sincère et franc de l’Etat, étant entendu qu’il n’y a pas de nation prospère sans une Poste performante », se désole-t-il.
Makaty Ndoye constate qu’un mauvais accompagnement est orchestré pour faire disparaitre cet outil.
« SOS le service public postal se meurt au Sénégal », « la Poste un patrimoine national, la préserver, un devoir patriotique », « les postiers disent non à la liquidation de la Poste ». Tels sont les slogans scandés par les manifestants qui ont pris le départ devant la recette principale, pour aboutir à la Préfecture où un mémorandum a été remis à l’autorité administrative.
Selon Makaty Ndoye, délégué du personnel, porte-parole du jour, « cette mauvaise passe découle d’une mauvaise prise en charge de l’Etat qui d’ailleurs doit au minimum à l’entreprise une dette de 47 milliards de FCFA. Cela provient de la rémunération du service public, mais aussi des bourses familiales qui sont payées à la place de l’Etat qui, en contrepartie, ne rembourse pas », dit-il.
« La Poste, c’est plus de 4300 emplois et toute disparition de cette entreprise d’envergure risque de mettre dans le désarroi plus de 4300 ménages », ajoute-t-il.
Selon le délégué du personnel, « la revalorisation de la rémunération du service public passe nécessairement par un accompagnement sincère et franc de l’Etat, étant entendu qu’il n’y a pas de nation prospère sans une Poste performante », se désole-t-il.
Makaty Ndoye constate qu’un mauvais accompagnement est orchestré pour faire disparaitre cet outil.
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