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Pédophilie, détournement de mineure et viol sont les charges retenues, hier mardi, contre Malick Ba par la Chambre criminelle de Dakar. Agé de 51 ans, le maître coranique est accusé de ces faits par ses 3 élèves mineures: M. D. Sylla, F. Sall et K. Ndiaye. Selon les accusations, le maître coranique profitait de ses heures de cours pour abuser de ses écolières. Des accusations battues en brèche par l'enseignant qui parle de complot ourdi contre lui par la mère de l'une des plaignantes. Mais cette ligne de défense n'a prospéré aux yeux du procureur de la République qui a requis 10 ans de réclusion criminelle contre lui. Les faits se sont déroulés au courant de l'année 2021 à Tivaouane Peulh.
M. D. Sylla, F. Sall et K. Ndiaye, âgées entre 11 et 13 ans, étaient inscrites par leurs parents à l'école coranique de Malick Ba. Les 3 petites filles se rendaient tous les jours au "daara" pour des heures de cours. Mais à en croire l'accusation, le maître coranique ne se limitait pas à enseigner le Coran à ces jeunes filles. Il abusait sexuellement d'elles à chaque fois que l'envie le prenait.
M.D. Sylla déclare avoir subi les assauts de son maître à plusieurs reprises. «Il trouvait toujours une excuse pour m'appeler dans sa chambre. Parfois, il me demandait de lui faire le petit-déjeuner, d'autrefois, d'accentuer les versets du Coran qu'il écrivait. Il brandissait un couteau à chaque fois, enlevait son pantalon et me demandait de caresser son sexe avant de me violer», soutient la petite fille. Selon toujours les accusations de M. D. Sylla, un jour, son maître coranique l'a trainée en brousse pour la violer. "Il menaçait à chaque fois de me tuer", termine-t-elle.
Ágée de 11 ans, K. Ndiaye dit avoir elle aussi subi les mêmes supplices que sa camarade. «Il avait l'habitude de me conduire dans sa chambre pour me violer. Pour m'appâter, il me demandait de venir lui mettre les accents sur les versets qu'il écrivait, confesse la fillette. Plus chanceuse que ses deux camarades, F. Sall dit à la Chambre criminelle que le maître coranique s'est juste limité à se frotter contre elle. «Il me demandait d'aller nettoyer sa chambre. Une fois dans la chambre, il me jetait sur le lit, enlevait mon pantalon pour introduire ses doigts dans mes parties intimes. Il posait juste son sexe sur le mien. Il me remettait une pièce de 100 FCfa que je jetais à chaque fois», confesse la présumée victime.
Les plaignantes soulignent que l'accusé profitait toujours de l'absence de sa femme calvaire pendant un bon moment. Personne dans leur entourage n'a pu déceler leur mal jusqu'au jour où M. Diarra a vu son amie M. D. Sylla sortir de la chambre de l'accusé en pleurs. La petite fille va avouer à son amie que "Oustaz" lui faisait des choses «say-say». Informés des agissements du maître coranique, les parents des victimes ont saisi la justice.
Attrait devant la Chambre criminelle de Dakar, rapporte L'Observateur, Malick Ba conteste les faits. L'homme de 51 ans jure n'avoir touché à aucune des filles. «Tout ceci est un complot ourdi contre moi par la mère de M. D. Sylla. Elle ne voulait pas que son mari inscrive les enfants dans mon "daara". Elle faisait tout pour les en sortir. C'est elle qui est derrière toute cette histoire... », se défend le père de famille.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République est revenu sur la variation des déclarations des plaignantes qui parlent tantôt d'attouchements, tantôt de pénétration. Mettant c'est sous le compte de la psychologie infantile qui est incapable de distinguer pénétration ou non, le parquet requiert 10 ans de réclusion criminelle contre l'accusé. Un réquisitoire jugé sévère par les avocats de la défens selon qui, l'accusation n'a rapporté aucune preuve matérielle dans ce dossier. Au terme des débats d'audience, la Chambre criminelle a fixé le délibéré au 7 janvier prochain.
M. D. Sylla, F. Sall et K. Ndiaye, âgées entre 11 et 13 ans, étaient inscrites par leurs parents à l'école coranique de Malick Ba. Les 3 petites filles se rendaient tous les jours au "daara" pour des heures de cours. Mais à en croire l'accusation, le maître coranique ne se limitait pas à enseigner le Coran à ces jeunes filles. Il abusait sexuellement d'elles à chaque fois que l'envie le prenait.
M.D. Sylla déclare avoir subi les assauts de son maître à plusieurs reprises. «Il trouvait toujours une excuse pour m'appeler dans sa chambre. Parfois, il me demandait de lui faire le petit-déjeuner, d'autrefois, d'accentuer les versets du Coran qu'il écrivait. Il brandissait un couteau à chaque fois, enlevait son pantalon et me demandait de caresser son sexe avant de me violer», soutient la petite fille. Selon toujours les accusations de M. D. Sylla, un jour, son maître coranique l'a trainée en brousse pour la violer. "Il menaçait à chaque fois de me tuer", termine-t-elle.
Ágée de 11 ans, K. Ndiaye dit avoir elle aussi subi les mêmes supplices que sa camarade. «Il avait l'habitude de me conduire dans sa chambre pour me violer. Pour m'appâter, il me demandait de venir lui mettre les accents sur les versets qu'il écrivait, confesse la fillette. Plus chanceuse que ses deux camarades, F. Sall dit à la Chambre criminelle que le maître coranique s'est juste limité à se frotter contre elle. «Il me demandait d'aller nettoyer sa chambre. Une fois dans la chambre, il me jetait sur le lit, enlevait mon pantalon pour introduire ses doigts dans mes parties intimes. Il posait juste son sexe sur le mien. Il me remettait une pièce de 100 FCfa que je jetais à chaque fois», confesse la présumée victime.
Les plaignantes soulignent que l'accusé profitait toujours de l'absence de sa femme calvaire pendant un bon moment. Personne dans leur entourage n'a pu déceler leur mal jusqu'au jour où M. Diarra a vu son amie M. D. Sylla sortir de la chambre de l'accusé en pleurs. La petite fille va avouer à son amie que "Oustaz" lui faisait des choses «say-say». Informés des agissements du maître coranique, les parents des victimes ont saisi la justice.
Attrait devant la Chambre criminelle de Dakar, rapporte L'Observateur, Malick Ba conteste les faits. L'homme de 51 ans jure n'avoir touché à aucune des filles. «Tout ceci est un complot ourdi contre moi par la mère de M. D. Sylla. Elle ne voulait pas que son mari inscrive les enfants dans mon "daara". Elle faisait tout pour les en sortir. C'est elle qui est derrière toute cette histoire... », se défend le père de famille.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République est revenu sur la variation des déclarations des plaignantes qui parlent tantôt d'attouchements, tantôt de pénétration. Mettant c'est sous le compte de la psychologie infantile qui est incapable de distinguer pénétration ou non, le parquet requiert 10 ans de réclusion criminelle contre l'accusé. Un réquisitoire jugé sévère par les avocats de la défens selon qui, l'accusation n'a rapporté aucune preuve matérielle dans ce dossier. Au terme des débats d'audience, la Chambre criminelle a fixé le délibéré au 7 janvier prochain.