Tournée politique à Louga : le PS sonne la reconquête du monde rural

Ce périple avait pour objectif de trouver les populations dans leurs réalités quotidiennes comme le leur appris le feu Président Léopold Sédar Senghor. «Nous savions et ça nous était confirmé que le président Senghor pour installer le parti est allé de village en village, de maison en maison, de quartier en quartier pour trouver les sénégalais la où ils vivent, la où ils travaillent », a dit Ousmane Tanor Dieng qui ajoute : «C’est ça que nous sommes entrain de faire, avec cette de proximité et nous pensons que ça paye beaucoup».

Pour le patron des Socialistes, «ceci nous permettra de discuter avec les populations, connaître leurs préoccupations fondamentales, avoir leur avis sur la vie du parti».
C’est ainsi que la délégation s’est rendue à Ndawéne Déthialaw, de Ngana Kelle dans le département de Kébémer où un accueil coloré lui a été réservé. Mais, ces populations ont à un moment laissé de côté la fête pour poser leurs doléances qui ont pour noms absence d’infrastructures sociales de base ainsi que la mévente de la production arachidière.
Après un bref escale, la caravane s’est ébranlé vers les villages de Keur Modou Khary, Maka Bira Gueye, Yeurmandé Dieng avant de s’arrêter à Sakal dans le département de Louga pour un meeting populaire.

Au cours de ce meeting, le président de la communauté rurale de Sakal, Birahim Diagne a été, officiellement, installé à la tête de l’union régionale de Louga du parti socialiste en remplacement de feu Daouda Sow.
Le parti socialiste a profité de cet instant pour donner sa position sur la candidature aux électioons de 2012. «Nous somme pour une candidature unique de Benno à condition que le choix soit objectif et approuvé par tous», a dit Aminata Ndiaye, responsable des femmes socialistes. Pour elle, le candidat de Bennoo sera, totalement, soutenu par le parti socialiste.

Par ailleurs, le Secrétaire général du PS n’a pas manqué de déplorer la situation des producteurs d’arachides. Selon le patron des socialistes c’est depuis 2000 que le gouvernement a entamé sa tentative de tuer l’arachide avec «le phénomène des bons impayés». «Déjà sa première année il a commencé par désarticuler la filière et chaque année qui passe, le niveau de la commercialisation baisse», a soutenu Ousmane Tanor Dieng pour qui, cette année encore l’Etat doit aux paysans 15 à 18 milliards avec des camions qui leur sont retournés».