Tout prêt du divorce avec Wade, Samba Diouldé Thiam quitte le groupe parlementaire de la majorité

Samba Diouldé Thiam n’est plus membre du groupe parlementaire de la majorité. Il met ainsi une claque à Doudou Wade en claquant la porte du groupe parlementaire «Libéral et démocratique». C’est ce lundi 10 octobre 2011 qu’il a adressé une lettre au président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck pour lui faire part de sa démission. Cette missive dont Pressafrik.com a reçu copie mentionne en substance : «Par la présente, je viens signifier pour l’année parlementaire 2011-2012, ma démission du Groupe parlementaire «Liberal et Démocratique» auquel je fus affilié depuis le début de la présente législature».

Non sans préciser le motif de sa démission dans la lettre, le secrétaire général du Parti de la Renaissance et de la Citoyenneté (PRC) d’ajouter : «je n’adhère à aucun groupe et demeure, selon le Règlement de l’Assemblée, «Non-inscrit».

Joint au téléphone, Samba Diouldé Thiam donne les détails de cette décision. «C’est une appréciation de la direction de notre parti qui souhaite revoir ses relations avec le président Abdoulaye Wade».

Le désormais ancien député de la majorité et allié du régime libéral inscrit sa démission est à liée «un comportement que j’ai eu pendant les quatre précédentes». En effet, depuis un certain temps, le leader du PRC s’est illustré par un rejet systématique certains projets de loi du régime. En plus de voter contre, il monte très souvent au créneau pour faire savoir sa position. L’une des plus illustres a été le projet de loi instituant le ticket présidentiel au quart de tour qui a enregistré une volée de bois vert de l’opinion nationale et internationale.

Interpellé pour savoir si son départ de ce groupe parlementaire Libéral et Démocratique ne serait pas aussi relatif au comportement désinvolte du président dudit groupe, Doudou Wade, il a répond : «C’est plus profond que les rapports avec le président du groupe. Une personnalité négligeable. Phase d’appréciation de nos relations avec le président».