Trafic illicite de stupéfiants : la jeunesse, une cible à protéger

La rencontre des ministres de l’intérieur des pays de la communauté africaine des Etats de l’Afrique de l’ouest a été clôturée cette après midi en présence du premier ministre. Cette rencontre qui a duré deux jours a permis aux différents participants de trouver un terrain d’entente pour lutter contre le trafic illicite des stupéfiants mais surtout de revenir sur la nécessité qu’il y avait de protéger la jeunesse.



Le fléau de la drogue au sein de la jeunesse constitue une préoccupation majeure pour les pays membres de la CEDEAO.
En effet, plusieurs participants sont revenus sur les ravages qu’elle fait au sein de cette couche dite vulnérable.
M. Souleymane Ndéné Ndiaye, premier ministre, du Sénégal qui a participé à la clôture de la cérémonie a ainsi pointé du doigt les conséquences que peuvent provoquer l’utilisation des stupéfiants par les jeunes et les effets néfastes qui s’ensuivent.
Le ministre de l’Intérieur a abondé dans le même sens. Pour Bécaye Diop «le temps de l’action concertée, efficace, solide est arrivé afin de pouvoir défendre les citoyens contre ce fléau qui déstabilise les pays et s’attaque à la couche vulnérable que constitue la jeunesse».
Conscients que le trafic de drogue illicite et le crime organisé qui s’y attache entravent le bon fonctionnement des institutions démocratiques et la bonne gouvernance de leurs Etats, les pays de la CEDEAO ont décidé de mettre en œuvre la déclaration politique sur la prévention de l’abus de drogues, le trafic illicite et la criminalité organisée en Afrique de l’ouest entre autre décisions. Ils ont aussi prévu de coordonner leurs efforts en vu d’apporter une réponse opérationnelle à cette lutte. Pour boucler la boucle, ils s’engagent ainsi à mettre en place un dispositif de riposte multisectoriel pour faire face au trafic illicite.
M. Bruce Hortefeux, ministre de l’intérieur de la France préconise que pour atteindre leur objectif, les pays concernés doivent passer aux choses concrètes et ne plus s’en tenir qu’à des rencontres. Ainsi les participants ont décidé d’harmoniser leur cadre institutionnelle, passer à une dotation budgétaire adéquate et créer des mesures incitatives pour les forces de l’ordre, renforcer les moyens opérationnels de lutte, procéder à des initiatives conjointes, établir un mécanisme de coordination, de suivi et d’évaluation

Marième FAYE

Lundi 15 Février 2010 19:02


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