En République démocratique du Congo (RDC), le professeur Jean-Jacques Muyembe s'est présenté ce jeudi 15 août à Kinshasa devant la presse pour se féliciter des premiers résultats du traitement curatif contre Ebola.
À l'origine de l’invention de l'un de ces produits avec le professeur Sabue Malangu, mais aussi à la tête des équipes de riposte, il s'est dit rassuré sur l'avancée de la lutte contre l'épidémie.
Mais il insiste cependant sur la marche à suivre. « Pour qu'un malade d'Ebola soit guéri, il doit être acheminé vite dans un centre de traitement, explique-t-il. Il faut venir tôt et on vous administre ce traitement. Dans 90% des cas, c’est la guérison qui va suivre. Donc Ebola n’est plus cette maladie qu’on disait incurable ».
Vaincre la méfiance des populations
Grâce à ces nouveaux produits, le taux de mortalité chez les malades atteints d'Ebola devrait baisser très sensiblement. Selon le professeur Muyembe, ces traitements curatifs doivent aider à mettre fin à la méfiance des populations et à la stigmatisation.
« Les malades ne sont plus condamnés à mourir, affirme-t-il. La population maintenant ne va plus prétexter pour dire : "iIl ne faut pas envoyer les malades aux centres de traitement parce qu’ils vont revenir dans un cercueil". Cette idée est maintenant effacée ».
Les équipes congolaises qui travaillent sur la maladie Ebola se disent très optimistes et estiment pouvoir enrayer l'épidémie en un peu plus de trois mois.
Ces prévisions ne sont cependant pas du tout partagées par plusieurs ONG engagées dans la riposte. Elles estiment que malgré l'efficacité des produits, une deuxième année avec Ebola s'annonce en RDC.
Le virus a déjà causé plus de 1 900 décès dans les provinces orientales du Nord-Kivu et de l'Ituri, a annoncé ce mercredi 14 août le Secrétariat technique multisectoriel de lutte contre Ebola dans son bulletin d’information.
À l'origine de l’invention de l'un de ces produits avec le professeur Sabue Malangu, mais aussi à la tête des équipes de riposte, il s'est dit rassuré sur l'avancée de la lutte contre l'épidémie.
Mais il insiste cependant sur la marche à suivre. « Pour qu'un malade d'Ebola soit guéri, il doit être acheminé vite dans un centre de traitement, explique-t-il. Il faut venir tôt et on vous administre ce traitement. Dans 90% des cas, c’est la guérison qui va suivre. Donc Ebola n’est plus cette maladie qu’on disait incurable ».
Vaincre la méfiance des populations
Grâce à ces nouveaux produits, le taux de mortalité chez les malades atteints d'Ebola devrait baisser très sensiblement. Selon le professeur Muyembe, ces traitements curatifs doivent aider à mettre fin à la méfiance des populations et à la stigmatisation.
« Les malades ne sont plus condamnés à mourir, affirme-t-il. La population maintenant ne va plus prétexter pour dire : "iIl ne faut pas envoyer les malades aux centres de traitement parce qu’ils vont revenir dans un cercueil". Cette idée est maintenant effacée ».
Les équipes congolaises qui travaillent sur la maladie Ebola se disent très optimistes et estiment pouvoir enrayer l'épidémie en un peu plus de trois mois.
Ces prévisions ne sont cependant pas du tout partagées par plusieurs ONG engagées dans la riposte. Elles estiment que malgré l'efficacité des produits, une deuxième année avec Ebola s'annonce en RDC.
Le virus a déjà causé plus de 1 900 décès dans les provinces orientales du Nord-Kivu et de l'Ituri, a annoncé ce mercredi 14 août le Secrétariat technique multisectoriel de lutte contre Ebola dans son bulletin d’information.
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