Transfert Mourinho fixe un ultimatum à Rooney pour son transfert à Chelsea

Plus que le match, les questions de la fin de soirée à Old Trafford, lundi, ont concerné l'avenir de Wayne Rooney, titulaire pour le choc entre United et Chelsea. José Mourinho veut que l'attaquant livre publiquement sa position sous deux jours.



Le marché des transferts fermera ses portes lundi prochain, à minuit, mais José Mourinho n'a pas envie d'attendre aussi longtemps pour être fixé sur l'avenir de Wayne Rooney. Lundi soir, à l'issue du match nul entre Manchester United et Chelsea (0-0) lors de la 2e journée de Premier League, le manager portugais a cordialement invité "Wazza" à livrer publiquement sa position sur son avenir. «S'il veut partir, il doit désormais le dire, a déclaré "Mou". Ou s'il a maintenant décidé qu'il ne veut plus partir, c'est son problème, mais je lui rends hommage parce qu'il a été fantastique (lors du match)».

Rooney, qui ne s'est pas exprimé sur le sujet depuis les premières approches de Chelsea (deux offres refusées par MU), doit le faire sous «vingt-quatre ou quarante-huit heures», a annoncé Mourinho. Le "Happy One" veut certainement avoir le temps de se pencher sur un autre dossier si Rooney ne décide pas de rejoindre les Blues. Chelsea a déjà renforcé son secteur offensif avec l'acquisition de Willian (ex-Anzhi). «Je pense que la personne qui a commencé l'histoire doit la finir», a ajouté Mourinho, en référence à la volonté affichée au printemps dernier par Rooney de quitter les Red Devils. Peut-être l'ancien coach de Porto et du Real Madrid s'est-il déjà fait une raison : l'attaquant ne viendra pas.

«Ses actions montrent ce qu'il pense» (Moyes)

C'est ce que pense de son côté David Moyes, le successeur de Sir Alex Ferguson à la tête de United. Pour lui, Rooney ne partira pas. Et l'Ecossais n'a pas besoin de mots pour le savoir : «Je pense que sa prestation en dit suffisamment. Je pense aussi que le public s'est rendu compte de tout le travail qu'il a fourni. Ses actions montrent ce qu'il pense». Alors qu'il avait déclaré considérer Rooney comme un «second choix» en attaque derrière Robin van Persie, lui aussi titulaire lundi soir, Moyes a fait jouer à l'attaquant anglais l'intégralité du match. Face au club qui désire l'acquérir, le message n'avait rien d'anodin. Moyes n'a pas besoin de mots pour le faire passer.



Dépêche

Mardi 27 Aout 2013 10:38


Dans la même rubrique :