Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Transparence de l'action publique: le Sénégal invité à respecter ses engagements (société civile)



Transparence de l'action publique: le Sénégal invité à respecter ses engagements (société civile)
L’Etat du Sénégal a adhéré depuis 2018 à l’Open Government Partenership (PGO). Une initiative qui vise à soutenir la transparence de l’action publique. Le Plan d’action national, validé techniquement en août 2021,  contient douze (12) engagements, et traduit la résolution du Sénégal visant à améliorer la  transparence dans la gestion publique, l’accès à l’information, l’accès au service public, et à  renforcer la participation citoyenne.  Mais, il se trouve que l'application des réformes pose problème.

A cet effet, des organisations de la société civile invitent "les instances du PGO à rappeler à l’Etat du Sénégal l’obligation de respecter ses  engagements au titre du mécanisme."

Parce que, avancent Article 19, Forum Civil, CONASUB, RCTB, PFANE, CNJS, COSEF, CONGAD IA depuis l’adoption du plan d’Action National PGO en 2021 et le lancement officiel du PGO en 2023, la mise en œuvre du plan d’Action connait un "retard considérable constaté par le Mécanisme d’Evaluation Indépendant (MEI) de l’OGP en Avril 2022 ainsi qu’une baisse de son score de 10/16 (63%) dans les critères d’éligibilité selon la mise à jour  réalisée par l’Unité de soutien de mai 2023 ; un score qui reste inférieur au minimum requis."

"Alors que le délai d’exécution du PAN est de deux (2) ans (2021-2023) ; ainsi depuis la validation technique, le dépôt des documents au sein des instances de l’OGP et le lancement 
officiel en 2023 ; la mise en œuvre peine à être matérialisée et les avancées des engagements  documentées à quelques exceptions près. Il s’y ajoute la méconnaissance du mécanisme par les 
porteurs d’engagements de l’administration censés les mettre en œuvre", peut-on lire dans leur communiqué. 

Sans oublier "qu’aucun acte n’est posée pour enclencher la co-création pour le prochain plan d’action de 2024, le risque de ne pas satisfaire aux exigences minimales  d’éligibilité est donc réel", rajoute la note. 

Alors au regard de ces constatations, les Organisations de la Société Civile, membres du Comité National (Article 19, Forum Civil, CONASUB, RCTB, PFANE, CNJS, COSEF, CONGAD IAG), interpellent également le ministre de la justice et Garde des Sceaux, Pr Ismaila Madior Fall de l’urgence à se "saisir du processus pour activer la phase de co-création qui devait débuter depuis le mois de Juin 2023. "



 

Fana CiSSE

Lundi 10 Juillet 2023 - 14:20


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter