Agence Air Sénégal sur l'avenue Hassan II à Dakar. (photo: AFP)
Il est « inacceptable et irresponsable » que Royal Air Maroc veuille se retirer immédiatement de la gestion et du capital de la compagnie Air Sénégal International. C’est en substance ce qu’a indiqué ce dimanche dans un communiqué, Mathiaco Bessane, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs).
Selon lui, « ce retrait de la RAM (Royal Air Maroc) est inadmissible dans la mesure où la compagnie marocaine laisse le soin à la partie sénégalaise de se charger du règlement de l’intégralité du passif de la compagnie ». Alors que, toujours selon monsieur Bessane, « c’est la RAM qui a intégralement pris en charge la gestion et ce depuis la création d’Air Sénégal International en 2000 ».
Or aujourd’hui, ASI (Air Sénégal international) connaît d’importants problèmes de trésorerie. D’après les syndicats, la compagnie aurait accumulé au cours de ces trois dernières années 25 milliards de francs CFA de pertes et aurait des besoins de recapitalisation estimés à 40 milliards de francs CFA.
Dans ce contexte, la partie sénégalaise aurait proposé un audit financier préalable à un éventuel retrait de la RAM, audit qui, selon elle, serait toujours refusé par la partie marocaine.
Joint par RFI, une source gouvernementale a ainsi estimé que malgré la réunion des experts la semaine dernière, « les négociations n’avaient pas avancé d’un iota ».
Source: RFI
Selon lui, « ce retrait de la RAM (Royal Air Maroc) est inadmissible dans la mesure où la compagnie marocaine laisse le soin à la partie sénégalaise de se charger du règlement de l’intégralité du passif de la compagnie ». Alors que, toujours selon monsieur Bessane, « c’est la RAM qui a intégralement pris en charge la gestion et ce depuis la création d’Air Sénégal International en 2000 ».
Or aujourd’hui, ASI (Air Sénégal international) connaît d’importants problèmes de trésorerie. D’après les syndicats, la compagnie aurait accumulé au cours de ces trois dernières années 25 milliards de francs CFA de pertes et aurait des besoins de recapitalisation estimés à 40 milliards de francs CFA.
Dans ce contexte, la partie sénégalaise aurait proposé un audit financier préalable à un éventuel retrait de la RAM, audit qui, selon elle, serait toujours refusé par la partie marocaine.
Joint par RFI, une source gouvernementale a ainsi estimé que malgré la réunion des experts la semaine dernière, « les négociations n’avaient pas avancé d’un iota ».
Source: RFI