Depuis quelques semaines, des étrangers vivant en Guinée Equatoriale, dont des Sénégalais, sont victimes de "traques, d’arrestations et d’emprisonnements". Gagnés par la peur, ils lancent un cri de détresse et interpellent le Président Macky Sall.
« Ils procèdent à des arrestations et ne prennent même pas le temps de nous notifier les motifs de ces actes. Le premier jour, ils ont interpellé les gens qui n’avaient pas de papiers de résidence. Donc, des personnes en situation irrégulière. Mais par la suite, ils ne regardent même pas les papiers. Ils font des descentes et procèdent directement à des arrestations », a confié à L’AS, un Sénégalais basé à Malabo.
Selon lui, la même situation est notée dans d’autres villes dont Bata. « Ils sont nombreux à se retrouver aujourd’hui en prison. Et ce qu’ils vivent là-bas est insoutenable. Ils sont dans de difficiles conditions et sont maltraités. Ici, les droits de l’Homme ne sont pas respectés et ceux qui ne sont pas du pays en souffrent énormément. Ils maltraitent les gens comme des voleurs ou des meurtriers. Nous avons même eu l’information qu’il y a eu un mort à Bata. Il s’agit d’un ressortissant burkinabè qui a trouvé la mort en prison ».
Face à cette situation dont ils disent ignorer les motivations, les Sénégalais vivant en Guinée Equatoriale, lancent un appel au chef de l’Etat sénégalais. « Nous sommes africains, mais nous souffrons dans nos propres pays. Aujourd’hui, ce sont même des Africains qui maltraitent leurs frères africains. Nous sommes ici pour gagner notre pain. Nous travaillons dans ce pays, nous payons ici toutes sortes de taxes ».
« Nous lançons un appel au Président Macky Sall et à son gouvernement pour qu’ils nous viennent en aide le plus rapidement possible », a lancé ce Sénégalais.
La semaine dernière, Malabo a justifié les raisons de cette expulsion dans un communiqué dont PressAfrik a obtenu copie. Selon le document, cette décision qui concerne tous les étrangers « sans les conditions minimum justifiant ni leur entrée ni leur séjour dans le pays », est une « compétence souveraine de l'État équato-guinéen similaire à celle qu'ont également adoptée d'autres pays dans des circonstances analogues pour défendre un intérêt essentiel national ».
Toutefois, la Guinée équatoriale a réitéré son engagement à autoriser tant l'entrée que le séjour des étrangers dans le pays, « du moment que ce processus soit mené à bien dans le cadre des normes en vigueur, et a exprimé sa profonde reconnaissance et remerciement aux expatriés qui vivent avec (eux) en développant leurs activités professionnelles en pleine liberté et avec la garantie de leurs droits légitimes... ».
Le gouvernement a donné en guise de preuve l'octroi, année après année, de la nationalité équato-guinéenne aux étrangers possédant ces compétences et qui en font la demande.
« Ils procèdent à des arrestations et ne prennent même pas le temps de nous notifier les motifs de ces actes. Le premier jour, ils ont interpellé les gens qui n’avaient pas de papiers de résidence. Donc, des personnes en situation irrégulière. Mais par la suite, ils ne regardent même pas les papiers. Ils font des descentes et procèdent directement à des arrestations », a confié à L’AS, un Sénégalais basé à Malabo.
Selon lui, la même situation est notée dans d’autres villes dont Bata. « Ils sont nombreux à se retrouver aujourd’hui en prison. Et ce qu’ils vivent là-bas est insoutenable. Ils sont dans de difficiles conditions et sont maltraités. Ici, les droits de l’Homme ne sont pas respectés et ceux qui ne sont pas du pays en souffrent énormément. Ils maltraitent les gens comme des voleurs ou des meurtriers. Nous avons même eu l’information qu’il y a eu un mort à Bata. Il s’agit d’un ressortissant burkinabè qui a trouvé la mort en prison ».
Face à cette situation dont ils disent ignorer les motivations, les Sénégalais vivant en Guinée Equatoriale, lancent un appel au chef de l’Etat sénégalais. « Nous sommes africains, mais nous souffrons dans nos propres pays. Aujourd’hui, ce sont même des Africains qui maltraitent leurs frères africains. Nous sommes ici pour gagner notre pain. Nous travaillons dans ce pays, nous payons ici toutes sortes de taxes ».
« Nous lançons un appel au Président Macky Sall et à son gouvernement pour qu’ils nous viennent en aide le plus rapidement possible », a lancé ce Sénégalais.
La semaine dernière, Malabo a justifié les raisons de cette expulsion dans un communiqué dont PressAfrik a obtenu copie. Selon le document, cette décision qui concerne tous les étrangers « sans les conditions minimum justifiant ni leur entrée ni leur séjour dans le pays », est une « compétence souveraine de l'État équato-guinéen similaire à celle qu'ont également adoptée d'autres pays dans des circonstances analogues pour défendre un intérêt essentiel national ».
Toutefois, la Guinée équatoriale a réitéré son engagement à autoriser tant l'entrée que le séjour des étrangers dans le pays, « du moment que ce processus soit mené à bien dans le cadre des normes en vigueur, et a exprimé sa profonde reconnaissance et remerciement aux expatriés qui vivent avec (eux) en développant leurs activités professionnelles en pleine liberté et avec la garantie de leurs droits légitimes... ».
Le gouvernement a donné en guise de preuve l'octroi, année après année, de la nationalité équato-guinéenne aux étrangers possédant ces compétences et qui en font la demande.
Autres articles
-
15e Législature : voici la liste complète des députés élus
-
Le Président Diomaye Faye ambitionne de faire du Sénégal un modèle en matière de gestion de l'eau et d’assainissement
-
Plainte contre Arcop : la Cour suprême déboute l'Aser
-
Assemblée nationale : Aliou Ndao promet un "nouveau type de Parlement" au peuple
-
"Le pool judiciaire financier, trop limité pour réussir", (Aliou Ndao, ancien procureur)