Les populations de Cambéréne démentent le Premier ministre, Souleymane Ndéné ndiaye. Elles s’opposent à tous travaux pour le prolongement ou l’agrandissement de l’exutoire de l’Office Nationale de l’Assainissement (ONAS) situé sur la plage de Cambéréne. Elles se disent prêtes à y laisser leur vie. «Ce projet est pour nous une question de vie ou de mort. Nous sommes prêts à y laisser nos vies car nous savons ce que nous avons enduré pendant 23 ans. Si on respectait la parole de notre guide suprême, on allait penser à autre chose que forcer un projet contre l’avis des populations. On n’ose le faire dans aucune capitale religieuse du pays», a indiqué le chargé de communication du Comité qui a lu la lettre ouverte adressée au Premier ministre et au chef de la délégation de l’Union européenne.
Libasse Hann a fait savoir que «l’attitude de l’Union européenne est plus que suspecte. Hier, il s’érigeait en donneur de leçon, aujourd’hui elle semble se complaire dans des combines. Mais sachez que nous nous opposerons par tous les moyens à ce projet qui ne comporte que des nuisances pour la communauté layène en ce qu’il souille ce qu’ils ont de plus cher».
Le Comité d’Initiative pour la Défense de l’Environnement de Cambéréne a souligné que «le problème de Cambéréne ne sera jamais utilisé comme fonds de commerce politique. Certains politiciens lorgnent cette situation pour se faire un trésor de campagne». C’est dire, a-t-il ajouté, que «pour les populations, les pseudos assurances du Premier ministre ne sont rien d’autres que du bluff. Ce n’est qu’une stratégie qui vise à ne pas perdre le financement».
Pour montrer l’adhésion à toutes les couches et sensibilités de Cambéréne à la lutte, le chef de village, l’imam, le maire de la commune, les chefs religieux, les notables, les organisations de jeunesses, féminines et autres ont tous pris part à la conférence de presse. Ils mettent en garde les autorités contre toute tentative de division ou de diversion. L’imam Babacar Hann et le maire Mame Amadou Samba ont été les plus tranchants. «Ils ne nous respectent et se moquent de nous. Mais qu’ils sachent qu’on ira jusqu’au bout et qu’on ne se laissera pas faire sous aucun prétexte. Ça nous est égal de perdre le financement de l’UE dont on avait dit au départ qu’il est s’élève à 6 milliards, 9, 12 par la suite avant qu’on affirme récemment que le coût du projet est de 14 milliards».
Libasse Hann a fait savoir que «l’attitude de l’Union européenne est plus que suspecte. Hier, il s’érigeait en donneur de leçon, aujourd’hui elle semble se complaire dans des combines. Mais sachez que nous nous opposerons par tous les moyens à ce projet qui ne comporte que des nuisances pour la communauté layène en ce qu’il souille ce qu’ils ont de plus cher».
Le Comité d’Initiative pour la Défense de l’Environnement de Cambéréne a souligné que «le problème de Cambéréne ne sera jamais utilisé comme fonds de commerce politique. Certains politiciens lorgnent cette situation pour se faire un trésor de campagne». C’est dire, a-t-il ajouté, que «pour les populations, les pseudos assurances du Premier ministre ne sont rien d’autres que du bluff. Ce n’est qu’une stratégie qui vise à ne pas perdre le financement».
Pour montrer l’adhésion à toutes les couches et sensibilités de Cambéréne à la lutte, le chef de village, l’imam, le maire de la commune, les chefs religieux, les notables, les organisations de jeunesses, féminines et autres ont tous pris part à la conférence de presse. Ils mettent en garde les autorités contre toute tentative de division ou de diversion. L’imam Babacar Hann et le maire Mame Amadou Samba ont été les plus tranchants. «Ils ne nous respectent et se moquent de nous. Mais qu’ils sachent qu’on ira jusqu’au bout et qu’on ne se laissera pas faire sous aucun prétexte. Ça nous est égal de perdre le financement de l’UE dont on avait dit au départ qu’il est s’élève à 6 milliards, 9, 12 par la suite avant qu’on affirme récemment que le coût du projet est de 14 milliards».